Sunday, June 26, 2011

QUI PAIERA LE PRIX DE LA REPRIMANDE?












La Presse Canadienne

La police de Toronto a concédé, dans un rapport interne rendu public vendredi, que si le grabuge s'est répandu si rapidement lors du Sommet du G20 en juin 2010 c'est parce qu'elle n'était pas suffisamment préparée pour faire face aux manifestants.
Le rapport soumet une série de 10 recommandations afin de mieux contrôler les tactiques des Black Blocs, des activistes radicaux présents dans toutes les manifestations altermondialistes. Parmi les recommandations, le rapport suggère de trouver une façon d'identifier les participants qui mettent vraiment la sécurité publique en danger au sein d'une foule.
Les policiers ont été critiqués pour avoir encerclé et détenu des centaines de personnes, dont des passants pacifiques lors du sommet.
Lors de la principale manifestation du G20, soit celle du 26 juin, les policiers n'ont pas réagi assez rapidement, ce qui les a forcés à réagir avec plus de force et de brutalité.
PRESSE CANADIENNE

Tuesday, June 21, 2011

R.D. CONGO

Rubrique : Actualité

Rubrique : Actualité
Etienne Tshisekedi : "Il ne suffit pas de dire qu'on est contre Kabila
pour devenir opposant"
    Etienne Tshisekedi, Président national de l'UDPS (Union pour la
Démocratie et le Progrès Social) est arrivé hier soir à Washington, en
provenance de Bruxelles. L'étape de la capitale des Etats-Unis
d'Amérique s'inscrit dans le cadre de la tournée euro-américaine du
plus vieil opposant congolais entamée il y a plus d'un mois. Son
message de fond est la sensibilisation de la diaspora congolaise et
des décideurs occidentaux autour du processus électoral congolais,
afin qu'il obéisse aux critères d'indépendance, de transparence, de
démocratie, d'inclusivité et d'apaisement.
    On rappelle qu'après Paris et Bruxelles, il a fait trembler Londres
la semaine dernière en provoquant, dans les installations
aéroportuaires à son arrivée, des bousculades et un embouteillage
monstrueux.

    Mais, avant de s'envoler pour les " States ", il a accordé une
interview exclusive à Radio France Internationale. Dans cet entretien,
il a notamment parlé des zones d'ombres qui enveloppent les opérations
de révision du fichier électoral, de la planification des fraudes
électorales par le pouvoir en place, de la certitude de sa victoire à
la magistrature suprême du pays, de ses relations avec ses partenaires
de l'opposition, de la misère du peuple congolais, de son engagement à
restaurer l'Etat de droit.
Interrogé au sujet de ses contacts avec des officiels britanniques,
français et belges, il a eu cette réponse : " Ces contacts sont pour
sensibiliser les personnalités de la communauté internationale sur le
danger qu'il y a dans la préparation  du processus électoral au Congo.
Nous avons la certitude que ceux qui organisent sont décidés à rester
au pouvoir et par tous les moyens, y compris les moyens des fraudes
les plus massives. Ce que nous ne devons pas nous en sortir autrement…
Alors nous allons voir la communauté internationale pour qu'elle fasse
pression pour que ceux qui organisent les élections le fassent de
manière transparente et crédible. C'est vrai que les bailleurs de
fonds vont financer les élections à la hauteur de plusieurs centaines
de millions de dollars. Mais s'il y a fraude, à notre avis, ce sera
sur les listes ou sur les PV ".
Le Sphinx de Limete a déploré, à l'occasion, les pannes des kits, le
délai butoir trop court du 30 juin alors que des millions de Congolais
n'ont pas encore été enrôlés, la complication des opérations
d'enrôlement dans les provinces et villes jugées hostiles aux hommes
au pouvoir.
" Est- ce que vous faites confiance à la CENI ? ". A cette question,
la réplique de Tshisekedi a été tranchante : " Non, il faut dire les
choses telles qu'elles sont… Ngoy Mulunda est également fondateur du
PPRD, le parti de Kabila. Comment voulez-vous qu'un tel homme puisse
être impartial et objectif dans son travail ? ".
Autre question : " Vous aviez boycotté le précédent scrutin. Est-ce
que vous ne craignez pas que certains vous aient oublié ? ". Réponse
du leader de l'UDPS : " Non, au contraire ! La misère a doublé, voire
triplé. Si je vous dis que tout le monde exige le changement, c'est à
cause du degré de misère qui devient insupportable. On peut m'avoir
oublié, mais on ne peut jamais oublier ma lutte de 30 ans pour l'Etat
de droit et la bonne gouvernance… Nous sommes le seul parti qui ne
s'est jamais compromis dans la gestion calamiteuse du pays. Nous
sommes restés constants dans notre lutte pour l'Etat de droit. Et ça,
notre peuple le sait très bien. Et nous sommes convaincus que  c'est
ce message qui va l'emporter ".
Optimiste, Tshisekedi a réitéré sa certitude de remporter les
élections présidentielles en novembre prochain. Appelé à parler de ses
relations avec ses partenaires de l'opposition, dont Vital Kamerhe, il
a tenu ces propos : " Bien sûr, Kamerhe est dans l'opinion du
Sud-Kivu. IL est associé à Kabila. Il ne suffit pas de dire seulement
qu'on est contre Kabila et on devient opposant…. Bien sûr, dans un
pays où les gens tournent casaque à tout moment, on ne doit pas croire
quelqu'un sur la parole, sans avoir vu des actes. "

Avant dernière question : "  Le 2me tour de la présidentielle a été
supprimée. Est-ce que vous ne songez pas à la stratégie de présenter
un candidat unique ? " Réponse de Tshisekedi : " Bien sûr, une
quinzaine de parti ont créé la Dynamique Tshisekedi président. Ils
battent déjà campagne sans qu'on leur ait fait une quelconque
promesse. Donc, les choses évoluent et nous sommes en pourparlers avec
d'autres partis ".
Interrogé sur son âge avancé et sur sa santé, qui pourraient
constituaient un handicap pour sa candidature, il a estimé qu'il se
portait bien que la longévité de son combat politique et son âge
étaient plutôt des signes de sa maturité.
                        Interview décryptée et commentée par Dom

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Rubrique : Point chaud
30 juin : arrêter le gâchis financier !
    La République Démocratique du Congo vit, depuis l'année 2006, une
expérience louable consistant en la célébration tournante de la fête
nationale à travers les chefs-lieux des provinces du pays. Kananga le
30 juin 2008, Goma le 30 juin 2009 et Kinshasa le 30 juin 2010 sont
les villes déjà hôtes de trois fêtes de l'indépendance nationale.
Selon les informations en circulation dans les salons politiques de
Kinshasa, les manifestations du 30 juin 2011, marquant le 51me
anniversaire de l'accession du pays à l'indépendance, seraient
organisées à Lubumbashi, dans la province du Katanga.

    Depuis trois ans, les budgets colossaux réservés aux festivités du 30
juin suscitent la polémique dans l'opinion congolaise, notamment au
sein de la classe politique. Pour d'aucuns, le pays se livre à un
terrible gaspillage des fonds susceptibles de contribuer au
financement des projets à impact immédiat dans les secteurs des
infrastructures, de la santé, de l'industrie, de l'éducation,
l'agriculture, de l'élevage, de la pêche, des transports, de l'eau
potable, de l'électricité, etc. Aussi en appellent-ils de tous leurs
vœux à la fin du cycle du gâchis. Des extrémistes vont jusqu'à
suggérer aux gouvernants congolais de placer la fête nationale sous le
sceau de la méditation, ce qui permettrait au Trésor public de
réaliser des économies en monnaie locale comme en devises fortes.

Le Gabon et le Congo/Brazza ont montré la voie

    Compte tenu de sa charge émotive et de son importance historique, la
date du 30 Juin ne saurait être passée sous silence. Pour nombre
d'observateurs, l'initiative prise par le Chef de l'Etat de
délocaliser la fête nationale et de la porter annuellement aux quatre
coins du pays mérite d'être améliorée. A cet effet, ils renvoient les
différents comités d'organisation de ce type de festivités aux
expériences du Gabon et du Congo/Brazza.
    Dans ces deux pays d'Afrique centrale en effet, les fonds débloqués
à l'occasion de leur fête nationale laissent des traces indélébiles
dans les villes d'accueil. C'est le prétexte tout indiqué pour la
construction de nouveaux ports et aéroports, d'autoroutes, de stades,
de nouveaux bâtiments administratifs et hôteliers,  de nouveaux
hôpitaux, de nouvelles écoles, d'universités, des barrages
hydroélectriques, des usines de captage et de traitement d'eau
potable, des marchés ultra-modernes, etc.
    Au-delà des réjouissances, les villes hôtes des fêtes nationales sont
modernisées, désenclavées, rendues économiquement et industriellement
plus viables qu'avant.  A ces jours, les populations de plusieurs
villes des provinces du Gabon et du Congo/Brazza n'ont plus rien à
envier à celles de Libreville et Brazzaville.

Kananga, Goma, Kinshasa : la grande déception !

    En République Démocratique du Congo, rien ou presque n'a changé
Kananga, Goma et Kinshasa au lendemain de la fête du 30 juin. Les
rares routes réfectionnées il y a quatre ou trois ans sont redevenues
impraticables. Les aéroports et ports ont conservé leur vieille robe.
Le transport en commun est resté une affaire de gladiateurs. Aucun
nouveau barrage n'a été construit, ni une nouvelle station de
traitement d'eau.
    Kinshasa la capitale, où le Cinquantenaire avait suscité beaucoup
d'espoirs, n'a eu pour maigre bénéfice qu'un boulevard du 30 juin
inachevé au 30 juin 2010 et un boulevard Lumumba non réaménagé. C'est
une année après que certaines artères sont entrées dans les travaux de
finissage. Quant au boulevard Lumumba et à l'avenue Sendwe, l'on croit
savoir que leurs travaux d'achèvement sont renvoyés à la prochaine
législature.
    Une délégation sportive Burkinabé de passage dernièrement à Kinshasa
avait émis un verdict sévère mais juste : notre capitale méritait son
statut de ville la " plus sale du monde ".
    S'agissant justement de futurs gestionnaires du pays à sortir par les
urnes, ils devraient tirer les leçons du gâchis actuel pour faire de
la fête nationale une rampe de lancement de villes réellement modernes
à travers le pays. Fêter, c'est bien… mais matérialiser effectivement
les 5 chantiers, c'est mieux.
     Kimp

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Rubrique : Entreprise
Sonas : Carole Agito A tient solidement la barre de direction
Gérer une entreprise publique est une expérience exaltante mais,
souvent, traumatisante. Une confidence.
" L'action dont je suis et serai toujours fière, aujourd'hui et
demain, c'est de servir loyalement le pays, de sécuriser sans cesse
son patrimoine à travers les polices d'assurance et de ne ménager
aucun effort pour  que notre entreprise, la Sonas, répare dans les
délais les préjudices subis par les tiers. "
    Cette profession de foi émane de Madame Carole Agito Amela,
Administrateur directeur général a.i. de la Société nationale
d'assurances. Ce credo, elle le proclame avec conviction. Presque avec
passion.

    L'une de rares femmes exerçant actuellement les fonctions de chef
d'une entreprise publique, elle n'use pas de langue de bois. Notamment
pour reconnaître que l'entreprise " se porte relativement bien ", en
raison de difficultés liées à la conjoncture. Les gros contribuables,
essentiellement les sociétés minières, ayant fermé au Katanga.
    Cet argument n'empêche cependant pas l'ancienne diplômée de
l'Institut supérieur de commerce de conduire l'entreprise vers sa
transformation dans le cadre de la Réforme des entreprises décidée par
le gouvernement. Contre un environnement pervers, la haute direction
s'est organisée pour faire face au déficit financier créé. Elle a
ainsi réussi à assainir ses finances en adoptant des comportements de
gestion orthodoxe.
    Pour sa crédibilité, la Sonas a renoué depuis 2009 avec sa mission
fondamentale : indemniser régulièrement et correctement les victimes
des sinistres subis ou causés par ses clients. Une innovation ! Bien
mieux, Madame l'administrateur engage la Sonas à s'acquitter de ses
obligations fiscales et parafiscales afin de participer à la
reconstruction du pays.

Critères de performance

    Le ministre des Finances ne vient-il pas, en mai 2011, de féliciter
l'entreprise, au travers de son numéro 1, pour avoir fourni " des
preuves de paiement représentant la totalité des assignations " fixées
par la Direction générale des impôts (DGI) ? Une première ! Le
ministre estime, par ailleurs, que le respect par les mandataires des
obligations fiscales des entreprises sous leur gestion " devrait être
un des critères de leurs performances ".
Nonobstant ces avancées, à l'intérieur comme à l'extérieur, il est de
notoriété publique que, depuis sa création, la Sonas, comme beaucoup
d'autres offices publics, était confrontée à la fronde de
contribuables qui n'ont jamais adhéré à la culture de l'impôt. Ca
commence à changer.
    Autre volet à l'honneur : l'accent tout naturellement mis sur la
rémunération des agents. La Sonas d'aujourd'hui considère ses
collaborateurs, quels que soient leurs titres et grades, comme les
vrais " facteurs de production ". Et rémunère leur rendement.
Une ombre au tableau. L'exercice des plus hautes fonctions à la tête
d'une entreprise qui charrie des scories n'est pas une sinécure.
Carole en fait l'expérience depuis qu'elle en a pris la direction en
août 2009. Cadres et agents avaient, dans le passé, imprimé leurs
marques, leurs travers. Les systèmes qui prévalaient alors n'avaient
rien d'engageant pour promettre une gestion transparente.
Les nostalgiques, les prédateurs font de la résistance. A moins d'être
contraints, ils acceptent difficilement de se laisser arracher un
beefsteak illicite. D'où des coups bas. Des colportages. Des campagnes
de dénigrement.
    C'est dans ce registre que s'inscrit une certaine agitation contre le
numéro 1. Voici le dossier des agents faussaires. Ils ont remué ciel
et terre pour se faire maintenir en service alors qu'ils sont
passibles de peine pour faux et usage de faux.

Expérience exaltante
    En effet, un contrôle des titres scolaires et académiques, initié de
septembre à novembre 2010, a révélé que des 531 agents recrutés depuis
2006, seuls 374 détenaient des titres authentiques. Est-il rationnel
de s'apitoyer sur le sort réservé aux faussaires ?
    Un deuxième dossier sulfureux met en scène une brochette des
directeurs, sous-directeurs, sous-chefs de service œuvrant tant à
Kinshasa qu'en provinces. Convaincus d'indélicatesses financières (de
8 mille à plus de 200 000 dollars volatilisés et non justifiés),
doublées pour quelques-uns de désertion de poste, ces cadres ne
méritaient pas mieux qu'un licenciement. Avec ou sans préavis.
L'administration de la Sonas a tranché dans le vif. Plus de place à
l'impunité.
    La lutte pour la bonne cause place la haute direction dans la ligne
de mire des déstabilisateurs de tous poils. Par méchanceté. Tenez. Il
y a eu plus de chaleur que de lumière dans l'affaire dite du
renouvellement de la police 2010-2011 couvrant la flotte de l'aviation
présidentielle ainsi que du yacht présidentiel. Arthur J. Gallagher
Ltd, le réassureur londonien, ayant balayé la suspicion de
détournement de deniers publics. Ce que voyant, la justice congolaise
a classé l'affaire sans suite.
Les syndicats ? Le banc syndical bouge. Pour des raisons qui tiennent
à son organisation interne, le Bureau de la délégation syndicale
nationale Sonas tente, en ce mois de juin, de défenestrer son
président. Les violons ne s'accordant pas entre les protagonistes, le
ministère de l'Emploi et Travail intervient et entend aplanir le
différend entre syndicalistes, dans l'intérêt de la Sonas.
    Tout compte fait, gérer une entreprise publique est une expérience
exaltante mais, souvent, traumatisante. Mais elle vaut le coût tant
que le gestionnaire, moralement blindé, se met résolument au service
du pays, de l'intérêt public. Telle semble la leçon que retient Carole
Agito Amela.               B.C.
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Rubrique : Nation
Les maraîchers kinois en séminaire de mise à niveau  à Masina
    Des  maraîchers kinois regroupés au sein de l'Union des Coopératives
Agricoles de Kinshasa "UCOOPAKIN " sont en séminaire de mise à niveau
depuis hier lundi 13 juin 2011 à l'ITI Masina.
Apprendre  des techniques culturales appropriées à même de permettre
de limiter le recours aux engrais chimiques,  leur expliquer la
nécessité d'utiliser à bon escient le calendrier agricole, de préparer
le sol… sont les objectifs assignés à ce séminaire.  Celui-ci  prend
fin le jeudi 16 juin 2011 et est parrainé par l'Oxfam/ Québec.  Une
fois  leurs capacités renforcées, les maraîchers   seront en mesure de
mieux lutter contre la pauvreté, a-t-on appris de  Robert Tshangu,  le
président du Conseil d'Administration de l'UCOOPAKIN.
Le noyau présent aux " cours " va à son tour transmettre  les
connaissances acquises aux autres paysans. Le jeudi 16 juin, "
enseignants " et " apprenants"  vont descendre  au site agricole  de
l'UCOOPAKIN à Kinkole pour confronter les notions théoriques aux
réalités  du terrain.
    Concentrés et appliqués, les  séminaristes étaient suspendus pendant
ces deux derniers jours aux lèvres des agronomes Jean- Louis Friti,
Jacques Nkunku, Prosper Bwalakuku, qui ont expliqué à tour de rôle les
concepts des cultures maraîchères, potagères..
les types  et l'importance des jardins sur les plans environnemental,
scientifique, nutritionnel, social….
    Espèces locales et exotiques cultivées dans la capitale, assolement (
répartition des surfaces cultivables entre plusieurs cultures),
rotation, la production de la fumure organique, le rôle de la matière
organique, le compostage ..   sont les autres chapitres débattus par
Friti et consorts.
    Chef de bureau, Vulgarisation et Encadrement  au Service National
d'Appui  au Développement  de l'Horticulture Urbaine et Péri Urbaine "
Senahup ", Friti a fait remarquer que certaines  maladies  sont dues à
l'usage exagéré des produits alimentaires importés.  Le  maraîchage  ,
a-t-il souligné, constitue  une branche  de production agricole pour
obtenir des légumes alimentaires. Les légumes fruits (piments,
aubergines, tomates…) rapportent plus que les légumes feuilles
(amarantes, épinards, oseilles…), a-t-il précisé.
Bwalakuku a fait remarquer à ses " élèves " que les sociétaires d'une
même association ne doivent pas cultiver les mêmes produits pendant
une période donnée.  Il a souligné qu'on peut associer les plantes à
enracinement profond et  superficiel. Il  leur a recommandé de faire
une planification annuelle de leurs cultures,  promettant de leur
procurer un calendrier agricole détaillé.
    L'agronome Nkunku a prié ses collègues paysans de viser haut. En lieu
et place de trois ou quatre plates-bandes, cultivez-en même des
dizaines.
Au moment où plusieurs entreprises ont mis la clé sous le paillasson,
l'agriculture reste l'un des métiers qui nourrit son homme ", a-t-il
indiqué.
     Les   matières  censées être discutées ce   mercredi  15 juin 2011
sont :  le  conseil pratique après l'enfouissement des engrais verts,
comment fabriquer le fumier naturel ou encore établir  une pépinière ,
la  préparation du sol, les caractéristiques d'une bonne semence,  ….
    Ayant assisté aux échanges animés entre les maraîchers et les
formateurs, la déléguée de l'Oxfam, Marjorie Chéran a dit que cela est
une bonne chose. La Coopérative Agricole Paysanne " CAP " a exhorté
les paysans  de Kinkole Bahumbu et ceux de Masina pour former
l'UCOOPAKIN en mars 2010.
Jean- Pierre Nkutu
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Rubrique : Nation
Fonction Publique : les Secrétaires généraux retraités victimes d'une
vaste escroquerie
    Le payement des allocations de fin carrière des Secrétaires généraux
retraités a débuté effectivement le mercredi 7 septembre 2010 à la
Clinique Kinoise sous la supervision du Ministère de la Fonction
Publique. Le montant mensuel qui leur est alloué est de 514.000 FC
pour une période de 20 mois à compter du mois de juillet 2010.
    Dès le début, cette opération avait fait l'objet des contestations à
cause des prélèvements d'offices effectués par le Comité de suivi des
Secrétaires généraux et la Commission ad hoc de la Fonction Publique
sans raison valable. A cela sont ajoutée la retenue à la source de
4.000 FC comme  participation aux frais de fonctionnement du Comité de
suivi. Ce qui totalise un montant de 50$ par personne.
    Comme si cela ne suffisait pas, les Secrétaires généraux à la
retraite constatent à chaque fois la soustraction frauduleuse des
billets de 500 FC dans chaque liasse de 100 billets ayant l'étiquette
d'une Banque de la place, notamment  Rawbank pour ne pas la citer.
Ainsi, pour la paie du mois de mars 2011, l'on avait soustrait 12.000
FC dans une liasse de 50.000 FC et différents montants dans d'autres
liasses. Ce qui représente un énorme manque à gagner pour un retraité.
    Ce vol, puisque de cela qu'il s'agit, n'a jamais été dénoncé ni par
le Comité de suivi des Secrétaire généraux ni par la Commission ad hoc
de la Fonction Publique chargée de l'encadrement de la paie. Il
faudrait, pour ce faire, que la Banque incriminée et les comptables
puissent justifier la disparition des billets de banque à l'occasion
de la paie des Secrétaire généraux, dont les allocations de fin
carrière constituent l'unique moyen de subsistance.
    A cet effet, une mission de contrôle devrait être mise en place sans
plus tarder en vue d'établir les responsabilités de tout un chacun
impliqué dans ce dossier et punir les coupables pour mettre
définitivement fin à la magouille qui règne au Ministère de la
Fonction Publique.
Fait à Kinshasa, le 12/06/2011
(Par A. Mondenga)
Correspondance particulière)
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Rubrique : Justice
TGI/Gombe : Maj Kisimba contre-attaque face à Yvette Longonjo
    Les avocats du ministre des Affaires foncières, Maj Kisimba Ngoy
Lutete, ont interjeté appel au Tribunal de grande instance de la
Gombe, dans un procès qui oppose leur client à Yvette Longonjo, sous
RPA 18.467. Cet acte d'appel introduit dans la juridiction précitée
est relatif au verdict rendu en sa défaveur par le Tribunal de Paix de
la Gombe. L'affaire a été examinée hier mardi 14 juin 2011 dans la
chambre I, par le président Sibu René, et ses collègues  juges Samwa
et Mwazi, assisté de la greffière Ngolela.
    En effet, cette affaire n'a pas été débattue au plan du fond. Le
débat s'est arrêté à la forme, suite aux moyens soulevés par les
avocats du plaignant, Maj Kisimba Ngoy Lupete, liés à l'incompétence
juridictionnelle  et à l'obscurité du libellé. En ce qui concerne
l'incompétence du Tribunal, ses avocats ont expliqué que leur client
était attrait au premier degré par la prévenue Yvette Longonjo, en
tant que conseiller politique du ministre des Affaires foncières en
2008. Mais lors de sa comparution devant le Tribunal, il venait d'être
nommé Conseiller du ministre des Loisirs, Jeunesse et Sports. C'est
ainsi que ses avocats avaient demandé à ce Tribunal de se dessaisir du
dossier car les dispositions légales de l'arrêté du ministre du Bugdet
considèrent un conseiller comme un directeur de l'Administration
Publique jouissant du privilège de juridiction. Selon eux, leur
client, après être renommé conseiller du ministre des Loisirs,
Jeunesse et Sports, ne pouvait plus être jugé au Tribunal de paix,
mais plutôt à la Cour d'appel. Mais en ce qui concerne le 1e juge, il
s'est déclaré compétent et a rejeté tous leurs moyens de défense. Les
mêmes avocats ont estimé que, l'article 57du Code de procédure pénale,
alinéa 2 a été violé parce que cet article dispose qu'un exploit doit
contenir la nature, le lieu et la date de la commission. Mais dans le
cas sous examen, l'adresse du déroulement des faits n'a pas été
précisée. Ils ont renchéri que, l'exploit de la partie prévenue au
niveau d'appel n'ayant pas été régulier, le Tribunal devait l'annuler
afin de reprendre la procédure à zéro.
    Pour sa part, l'avocat de Yvette Longonjo, a indiqué qu'il n'y a ni
incompétence juridictionnelle ni obscurité de libellé dans la mesure
où le plaignant Maj Kisimba n'a jamais prouvé sa qualité de conseiller
du ministre de Loisirs, Jeunesse et Sport. Il a ajouté que l'exploit
introduit au Tribunal est belle et bien clair et a répondu à l'article
57 du Code de procédure pénale livre 2.
    Pour conclure, il a expliqué que ce dossier porte sur un immeuble sis
à  Gombe. Sa cliente aurait remis le 6 janvier 2006 la somme de 6000
dollars à Maj Kisimba pour l'achat dudit immeuble et peu après aurait
soldé les comptes avec 30.000 dollars. Il était convenu qu'elle
l'occupe dans un délai bien déterminé. Or, cette promesse n'a pas été
respectée.
    Le Tribunal a pris l'affaire en délibéré pour se prononcer sur la forme.
Muriel Kadima
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Rubrique : Justice
Tripaix/Gombe : une jeep divise trois dames
    La juge Desse, assistée du greffier Nkoy, a remis au 27juin,
l'affaire opposant Pires Paiva Ntumba Marie et Mamie Paiva à Kalala
Ngalula Josiane, pour faire comparaitre les citantes. Cette audience
publique est passée le lundi 13juin 2011, dans la chambre v, sous RP
21. 985 et tourne autour de faux en écriture, usage de faux et vol.
Selon la version des avocats qui ont représenté les citantes Pires
Paiva Ntumba Marie et Paiva Mamie, la prévenue est poursuivie pour
avoir volé les clefs d'un véhicule immatriculé CG09129AB/01, de marque
ML, en l'absence de son amie Paiva Mamie qui séjournait en Europe. Ces
avocats expliquent que l'une de leurs clientes aurait sollicité un
prêt de 10.000dollars auprès de la prévenue Josiane Kalala Ngalula
pour faire dédouaner son véhicule à Boma. D'après l'acte de
reconnaissance de dette, il était question que cet argent soit
remboursé après le dédouanement et la vente de l'engin. Mais il s'est
fait que la propriétaire n'a pu supporter les conditions de vie au
pays. Elle est rentrée en Europe. Elle avait laissé son véhicule à la
disposition de sa sœur Marie Paiva Ntumba qui devait chercher un
preneur afin de payer la facture de la prévenue Josiane Kalala
Ngalula. Mais curieusement, celle-ci va s'arranger pour soustraire
frauduleusement le véhicule et l'amener au Tribunal de Paix sous
prétexte que le bien lui a été remis en contrepartie de sa créance.
Elle va surcharger l'acte de reconnaissance de dette et modifier le
montant jusqu'à la valeur de la jeep querellée. Ces avocats ont
demandé au Tribunal de la condamner aux peines de servitude pénale,
plus les dommages et intérêts qui seront mentionnés dans leurs notes
de plaidoiries.
    En réplique, la partie citée assistée de ses conseils, a indiqué que
la prévenue Paiva Mamie est sa bailleresse depuis 4 ans. Elle l'a
connue grâce à sa sœur Paiva Pires Ntumba Marie, qui travaillait avec
elle. Mais à un certain moment, ladite bailleresse avait sollicité
auprès d'elle un prêt de 10.000 dollars. C'était au mois de septembre
2009. Quelques temps après, elle avait pris encore 2000 dollars pour
dédouaner sa jeep. Et à son retour, elle avait promis de tout
rembourser. Mais malheureusement, elle n'avait pas respecté ses
engagements. Après avoir dédouané le véhicule, il y avait eu un
preneur. Mais celui-ci ne voulait pas payer cette dette.
C'est ainsi que Mamie et son frère avaient retiré la jeep mais elle ne
fonctionnait plus bien. Après réparation, les clients venaient et
repartaient. Ils n'étaient pas d'accord de l'acheter à 18000 dollars.
Ils proposaient 16000, soit 14000dollars. La citée a indiqué que Mamie
Paiva, avant son retour en Europe, lui avait remis toutes les clefs de
la jeep afin qu'elle trouve un preneur et non à sa sœur seule comme
l'ont indiqué les avocats des citantes " Elles voulaient que moi je
perde et elles gagnent " Elles ne reconnaissent plus la somme de 12000
dollars tout simplement parce que j'avais la bonne foi de donner
s'est-elle plainte.

Muriel Kadima







R.D. CONGO









RDC : Comment vaincre le fléau du chômage ?
Oasis Kodila Tedika
Le chômage est au centre de l’actualité que ce soit en Europe ou en Afrique. Comment lutter contre ce fléau ? En prenant la RDC comme cas d’étude, l’économiste congolais, Oasis Tedika Kodila, analyste pour www.unmondelibre.org, nous propose dans cette contribution, une analyse originale apportant quelques éléments de réponse.
Alors que les pays développés se confrontent aux problèmes du chômage, après la crise économico-financière internationale, dans certains pays ce fléau est devenu une constante de la situation économique. C’est le cas par exemple de la République démocratique du Congo (RDC) où le taux de chômage est estimé à plus de 80% (bien que les autorités le considèrent légèrement en dessous de cette barre). Ce chômage peut-il baisser ?
De prime abord, rappelons que si cette situation perdure depuis des décennies, il n’en a jamais été toujours le cas dans l’histoire de ce pays. En effet, dans les années 80, il n’était pas aussi élevé qu’aujourd’hui. Il était par exemple de 8,4% en 1984. Les choses se sont dégradés avec le temps à la suite notamment des mauvais choix politiques des autorités du pays. C’est ce que nous appelons, en empruntant à Basil Davidson, le « fardeau de l’homme africain », ou mieux : le « fardeau de l’homme congolais ».
André Makutubu Balibwanabo et moi-même avons entrepris récemment une étude sur l’application de la loi d’Okun en République démocratique du Congo. En langage moins technique : nous avons essayé de savoir si la croissance économique avait un impact sur la réduction du chômage en RDC. Chaque hausse d’un point de pourcentage du taux de chômage correspond à un ralentissement de 0,425% dans la variation de PIB réel autour de sa tendance.
Mais il ne suffit pas seulement d’avoir des taux de croissance à deux chiffres, encore faut-il que cette croissance soit riche en emplois. C’est ici que les autorités congolaises doivent réformer la structure de l’économie notamment en :
1. multipliant le nombre d’emplois. Il ne s’agit pas ici de créer des emplois « à coups de baguette magique » mais de libérer le potentiel d’emploi de l’économie congolaise, notamment en réduisant les démarches et la bureaucratie inutile et coûteuse qui entourent la création d’une entreprise au Congo-Kinshasa. Rappelons que dans ce pays pour créer une entreprise, il faut 10 procédures, 84 jours et surtout avec un coût de 735,1 % du revenu par habitant : sept années d’un revenu moyen, uniquement pour payer les frais administratifs. En Afrique sub-saharienne, il faut en moyenne 8,9 procédures, 46,2 jours et avec un coût de 95,4 % du revenu moyen. C’est déjà trop : un an de revenu moyen... Dans les pays de l’OCDE, il faut au contraire 5,6 procédures, 13,8 jours et un coût de 5,3 % du revenu moyen : faut-il s’étonner que le dynamisme économique ne se trouve pas en Afrique mais plutôt dans les pays de l’OCDE ? Or, ce sont les entreprises qui créent des emplois et résorbent le chômage. Quand elles sont nombreuses et offrent des emplois, moins de gens sont au chômage. Malheureusement, les barrières à la création d’entreprises sont si élevées en République démocratique du Congo que les entreprises ne se créent pas. Et, par répercussion, l’emploi non plus : c’est le chômage garanti, et la pauvreté qui va avec.
2. orientant les composantes majeures de la structure de la production nationale. Celle-ci devant être portée notamment par des secteurs à forte intensité en main-d’œuvre. Les entreprises nécessitant une main d’œuvre peu onéreuse sont un exemple, mais on revient au premier problème : faciliter la création d’entreprises. Autre secteur : l’agriculture. Pendant que cette dernière occupait une place importante dans les composantes de la production nationale congolaise, le chômage n’avait jamais atteint le sommet que nous déplorons aujourd’hui : l’agriculture occupait un grand nombre de congolais. Le secteur minier, dans le simple exercice d’extraction des mines, n’a jamais été un véritable grenier des emplois. Même au Botswana, une des success story africaines, le secteur minier n’a pas créé un si grand nombre d’emplois. Mais pour que l’investissement et l’entrepreneuriat se dirigent vers l’agriculture, il faut une réforme du foncier rural pour une définition et une clarification des droits de propriété : qui investirait sur une terre à laquelle est attachée une propriété vague et incertaine ? Ici encore les incitations sont catastrophiques. Les rentes immenses des ressources naturelles du pays doivent donc être mises à contribution pour financer cette infrastructure « institutionnelle ». Avec des droits de propriété clairs et précis, mais qui respectent les droits coutumiers (car il ne s’agit pas de retirer la terre aux populations locales pour la vendre à des étrangers), les incitations à développer le secteur agricole seront enfin là. Ajoutons à cela un grand marché africain ouvert, et non fragmenté par le protectionnisme comme c’est le cas à l’heure actuelle, et on posera les conditions pour le développement d’un secteur capable d’absorber une bonne part de la main d’œuvre oisive.
Le chômage rend la vie de la population congolaise très difficile, dans un pays où le pouvoir d’achat est déjà très faible et relativement instable. Cette situation paraît d’autant plus paradoxale et scandaleuse que le sous-sol du pays est d’une exceptionnelle richesse. Le fléau du chômage devrait constituer la priorité du prochain gouvernement, sinon cette population va continuer à être un des plus « malheureuse » au monde (l’indice du malheur étant mesuré ici par la sommation du taux d’inflation et du taux de chômage), mais aussi une des plus pauvres. La réduction de chômage relèvera sans doute d’un travail difficile, mais n’est pas une bataille perdue d’avance pour peu que l’on pose les bonnes conditions institutionnelles à la création d’entreprise et à la protection des droits de propriété. La réforme des institutions formelles est une question de volonté politique.
Oasis Kodila Tedika est un économiste congolais, analyste surhttp://www.unmondelibre.org/.
* Mukutubu Balibwanabo, A. et Kodila Tedika, O. (2009), « Loi d’Okun en République démocratique du Congo : évidences empiriques », Congo Economic Review, Vol. 6, No . 1, Avril, pp.19-41

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Monday, June 20, 2011

WELCOME BACK HOME GUYS! THANKS FOR YOUR COURAGE!









US troops coming home? Obama to say on Wednesday

WASHINGTON – President Barack Obama will announce the critical next steps in America's decade-long war in Afghanistan on Wednesday, outlining both a plan to start bringing thousands of U.S. troops home next month and a broader withdrawal blueprint aimed at giving Afghans control of their own security in 2014.
But even as Obama finalizes those plans, there are divisions in his administration, with military leaders favoring only a gradual reduction in troops but other advisers advocating a significant decrease in the coming months.
Administration officials say Obama is still working through the details on how many troops will start leaving Afghanistan in July, his self-imposed deadline for beginning the drawdown. He is considering a range of options presented to him last week by Gen. David Petraeus, the top U.S. and NATO commander in Afghanistan.
"He's finalizing his decision. He's reviewing his options," White House spokesman Jay Carney said Monday.
Obama is expected to make Wednesday's announcement in Washington. On Thursday, he will visit troops at Fort Drum, the upstate New York military base that is home to the 10th Mountain Division, one of the most frequently deployed divisions to Afghanistan and Iraq.
While much of the attention is focused on how many troops will leave Afghanistan next month, the more telling aspects of Obama's decision center on what happens after July, particularly how long the president plans to keep the 30,000 surge forces he sent in 2009 in the country.
There is a growing belief that the president must at least map out the initial withdrawal of the surge troops when he addresses the public. But whether those forces should come out over the next eight to 12 months or slowly trickle out over a longer time is hotly debated.
Military commanders want to keep as many of those forces in Afghanistan for as long as possible, arguing that too fast a withdrawal could undermine the fragile security gains in the fight against the Taliban insurgency in Afghanistan, the al-Qaida training ground for the Sept. 11 attacks. There are also concerns about pulling out a substantial number of U.S. forces as the heightened summer fighting season gets under way.
Retiring Defense Secretary Robert Gates has said he believes the initial drawdown should be "modest".
But other advisers are backing a more significant withdrawal that starts in July and proceeds steadily through the following months. That camp believes the slow, yet steady, security gains in Afghanistan, combined with the death of Osama bin Laden and U.S. success in dismantling much of the al-Qaida network in the country give the president an opportunity to make larger reductions this year.
There is also growing political pressure on Capitol Hill for a more significant withdrawal. Twenty-seven senators, Democrats as well as Republicans, sent Obama a letter last week pressing for a shift in Afghanistan strategy and major troop cuts.
"Given our successes, it is the right moment to initiate a sizable and sustained reduction in forces, with the goal of steadily redeploying all regular combat troops," the senators wrote. "The costs of prolonging the war far outweigh the benefits."
There is broad public support for starting to withdraw U.S. troops. According to an Associated Press-GfK poll last month, 80 percent of Americans say they approve of Obama's decision to begin withdrawal of combat troops in July and end U.S. combat operations in Afghanistan by 2014. Just 15 percent disapprove.
Obama has tripled the number of U.S. forces in Afghanistan since taking office, bringing the total there to about 100,000. The 30,000 troop surge he announced at the end of 2009 came with the condition that he would start bringing forces home in July 2011.
The president took months to settle on the surge strategy. This time around, aides say the process is far less formal and Obama is far more knowledgeable about the situation in Afghanistan than he was in 2009, his first year in office.
Obama has said the July withdrawal will be "significant," though aides haven't quantified that. They do say Obama sees the initial drawdown in July as part of a larger strategy aimed at ending the U.S. combat mission in Afghanistan by the end of 2014 and turning security responsibility over to the Afghans.
On a trip to Afghanistan earlier this month, Gates advocated for a comprehensive decision from the president.
"I think to make a decision on July in complete isolation from anything else has no strategic meaning," Gates said. "And so part of that has to be kind of, what's the book end? Where are we headed? What's the ramp look like?"
Gates is retiring from the Pentagon June 30.
There are also indications that the administration, having learned from the U.S. experience in Iraq, will set deadline dates for the drawdown as it progresses, in order to keep pressure on the Afghans and give Congress mileposts.
With Iraq as a blueprint, commanders will need time to figure out what they call "battlefield geometry" — what types of troops are needed where. Those could include trainers, intelligence officers, special operations forces, various support units — from medical and construction to air transport — as well as combat troops.
Much of that will depend on where the Afghan security forces are able to take the lead, as well as the state of the insurgency. Part of the debate will also require commanders to determine the appropriate ratio of trainers versus combat troops.
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Associated Press writers Lolita C. Baldor and Robert Burns contributed to this report.
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Julie Pace can be reached at http://twitter/jpaceDC

Sunday, June 19, 2011

Judges now deciding constitutionality of prostitution laws

Libyan officials say NATO hits civilian house








Rebel fighters take cover in a cave at the frontline, on the outskirts of the northwestern city of Nalut Reuters – Rebel fighters take cover in a cave at the frontline, on the outskirts of the northwestern city of Nalut, …
TRIPOLI (Reuters) – Libyan officials said on Sunday a NATO strike had hit a civilian house in the capital Tripoli, killing several residents, and NATO said it was investigating the claim, which could sow new doubts about its mission.
On another front in the four-month-old battle to force out Libyan leader Muammar Gaddafi, a doctor in the city of Misrata said eight rebel fighters had been killed and 36 wounded in fighting with government troops.
In the early hours of Sunday, reporters were taken by Libyan government officials to a residential area in Tripoli's Souq al-Juma district where they saw a body being pulled out of the rubble of a destroyed building.
Later, in a hospital, they were shown the bodies of two children and three adults who, officials said, were among a total of seven people killed in the strike.
"There was intentional and deliberate targeting of the civilian houses," deputy Foreign Minister Khaled Kaim said at the site. "This is another sign of the brutality of the West."
There was no way for reporters to verify that all the bodies they were shown came from the building.
"NATO is looking into reports of civilian casualties following NATO air strikes in the early hours of June 19," the alliance said in a statement from Naples, from where it is running the Libyan operation.
"The incident is said to have occurred in a residential area in northern Tripoli, following a deliberate strike which targeted a missile site operated by pro-Gaddafi forces.
"NATO regrets any loss of civilian lives, and is doing all it can to protect the people of Libya from the violence waged by the Gaddafi regime.
"We take all reports of civilian casualties very seriously and we will continue to look into the facts related to this event," the alliance said.
"NATO would be sorry if the review of this incident did indicate that it was caused by a NATO weapon."
CHILD'S TOY
At the scene of the destroyed building on Sunday, clothes, smashed crockery and a child's rubber duck could be seen littered around the area.
The building is in a neighborhood where security forces have in the past few weeks put down anti-Gaddafi protests.
"Why is NATO doing this to us? Why?" asked Ibrahim Ali, who said he lived on the same street as the wrecked building. "NATO is a big problem for the Libyan people. NATO doesn't have any business here, this is between the Libyan people."
Another man, who gave his name as Tony, nodded toward the remains of the building and said: "They (local people) don't like this ... But they don't like the regime either."
On at least one occasion in the past, doubts have emerged about the reliability of Libyan claims of civilian casualties.
In one case, Libyan officials presented a wounded child to foreign media as the victim of an air strike but medical staff passed a note to a foreign journalist saying she was hurt in a road accident.
If it is proved that Sunday's deaths were caused by a NATO air strike, it would be the first acknowledged incident of its kind in the campaign and could weaken the fragile resolve of some countries in the alliance.
NATO has been pounding targets in Libya for months in what it says is an operation to protect civilians who rebelled against Gaddafi's 41-year rule. The Libyan leader says it is an act of colonial aggression designed to steal oil.
Strains are appearing within NATO member states as the campaign drags on for longer than most of its backers anticipated and Gaddafi remains in power -- even making a show of defiance last week by playing chess with a visiting official.
Sunday marked three months since NATO warplanes went into action over Libya.
MISRATA CASUALTIES
Rebels from the city of Misrata, about 200 km (130 miles) east of Tripoli, have been trying to push west toward the capital but on Sunday they took heavy casualties when they came under fire from pro-Gaddafi forces.
A doctor at a field hospital near the frontline in Dafniyah, just west of Misrata, said eight fighters had been killed and 36 wounded.
A Reuters reporter at the field hospital said he saw a procession of pick-up trucks arriving from the front carrying the wounded and the dead, some of them covered with blankets.
"Gaddafi's forces were underground (in trenches). We were patrolling and they ambushed us," said rebel fighter Mohammed Swelhi, whose friend, Mustafa, was one of two bodies brought from the front in the back of a truck.
"My cousin was injured yesterday. And today my friend was killed. My group, we're all close friends," he said.
Last week, NATO aircraft dropped leaflets around the frontline warning pro-Gaddafi fighters they would be targeted by attack helicopters if they did not lay down their arms. But rebels say there has been little sign of the alliance.
"We don't know what NATO is doing," said the doctor, called Nury, who was tending the wounded at the field hospital.
CASH CRUNCH
After four months of civil war, rebels control the eastern third of Libya, the Mediterranean port city of Misrata and much of the Western Mountains stretching to the border with Tunisia.
But they remain far from seizing Gaddafi's powerbase of Tripoli and its hinterland despite air support from the world's most powerful military alliance.
Speaking in the eastern city of Benghazi, the chief rebel oil official castigated Western powers for failing to make good on their promises to help the rebel cause.
"We are running out of everything. It's a complete failure. Either they (Western nations) don't understand or they don't care. Nothing has materialized yet. And I really mean nothing," Ali Tarhouni said in an interview with Reuters.
"All of these people we talk to, all of these countries, at all these conferences, with their great grand speeches -- we appreciate (them) ... but in terms of finances they are a complete failure. Our people are dying," he said.
(Additional reporting by Matt Robinson in Misrata, Saif al-Jubouri in Tripoli, Peter Griffiths in London, David Brunnstrom in Brussels and Maria Golovnina in Benghazi; Writing by Christian Lowe; Editing by Janet Lawrence)

Free Link Exchange

Wednesday, June 8, 2011

QUE FAIT LE TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL?










A cause de l’indifférence et du laxisme des kasaiens, Kyungu wa Kumwanza veut récidiver. Lisez cet article.




[Attachment(s) from ROGER KAKONGE included below] Scandale en RDC : Tous les Kasaïens doivent quitter le Katanga avant les élections 2011

Gabriel Kyungu wa Kumwanza - L’actuel président de l’Assemblée provinciale du Katanga.

Soubresauts de la pré-campagne pour les élections de 2011. Gabriel Kyungu wa Kumwanza a mis les pieds dans les plats avec un discours incendiaire. Il a entrepris une croisade d’une violence verbale inouïe contre les non ressortissants du Katanga, plus particulièrement les Kasaïens. Selon lui, les « Ba Kasaï » doivent quitter la province cuprifère avant les élections, prévues le 28 novembre 2011.

Août 1992. L’histoire nous rappelle l’épuration ethnique du Katanga, ex-Shaba, avec la campagne de tueries et d’expulsion massive des non originaires de la province. Des centaines de milliers de Kasaïens sont refoulés vers Mbuji-Mayi et Kananga dans des conditions infrahumaines. Dix-neuf ans après, on n’est pas très loin de revivre un tel carnage…

Les nouvelles qui nous parviennent du Katanga n’ont rien de reluisant, bien au contraire. De plus en plus, le décor est en train d’être planté pour un remake, toujours en grandeur nature, de ce qui s’y était produit en août 1992. La main qui aspire à mettre tout le Katanga sens dessus dessous s’appelle Gabriel Kyungu wa Kumwanza.

LES PIEDS DANS LES PLATS

Soubresauts de la pré-campagne pour les élections de 2011. L’actuel président de l’Assemblée provinciale du Katanga a mis les pieds dans les plats avec un discours incendiaire. Il a entrepris une croisade d’une violence verbale inouïe contre les non ressortissants du Katanga, plus particulièrement les Kasaïens. Selon lui, les « Ba Kasaï » doivent quitter la province cuprifère avant les élections couplées, présidentielle et législatives, prévues le 28 novembre prochain.

Dans son discours, transparaît la haine tribale. Un langage xénophobe et un prêche de violence sont, en effet, les expressions qui caractérisent la harangue du président de l’Assemblée provinciale du Katanga. Ce discours, il l’a tenu dans divers meetings à travers la province. Mardi 24 mai dernier, il s’est retrouvé à Kamina à cet effet. Mercredi 25 mai, le voilà à Mudiayi, dans le secteur de Kabongo. Jeudi 26 mai, M. Kyungu a déversé son « venin » à Manono et à Malemba. Partout, il a instruit ses « militants » à se tenir, selon lui, prêts « pour l’assaut final ». Les Kasaïens doivent aller s’enrôler au Kasaï, a-t-il lancé. Ce discours d’exclusion n’a toléré, sur le sol katangais, que le PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), parti du chef de l’Etat, et l’UNAFEC (Union nationale des fédéralistes du Congo), son propre parti.

Place donc à l’intolérance politique, à l’incitation à la violence et à la haine tribale. Et quand on sait que Kyungu wa Kumwanza n’est pas à son premier coup, il y a fort à craindre que les choses empirent et que la vie devienne intenable dans la province du Katanga, surtout pour les non-originaires et ceux qui ne prêchent pas pour la même chapelle que l’ancien dirigeant de l’UFERI.

La menace brandie par le président de l’Assemblée provinciale du Katanga est à prendre au sérieux même s’il y a des gens qui le caressent dans le sens du poil. Dans tous les cas, dans certains milieux, des voix se sont vite élevées pour s’insurger contre les agissements de l’actuel président de l’Assemblée provinciale du Katanga. Dans une déclaration ferme, Paul Nsapu Mukulu, secrétaire général de la Fédération nationale des droits de l’homme (FIDH) en charge du continent africain, a dénoncé « cette dérive totalitaire » de Kyungu wa Kumwanza.

L’activiste des droits humains a rappelé l’événement sanglant de 1992 durant lequel le même Kyungu a expulsé du Katanga des milliers de Kasaïens.

UN CRIME IMPUNI

Rappelons qu’en août 1992, Etienne Tshisekedi est élu Premier ministre par la Conférence nationale souveraine. La nouvelle fut mal accueillie au Katanga par les partisans du chef du gouvernement sortant Jean Nguz Karl-i-Bond. Gouverneur de cette province, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, allié de Nguz, organisa des opérations punitives à l’encontre des Kasaïens résidant depuis des générations dans l’ex-Shaba.

Il leur est reproché d’avoir célébré trop bruyamment l’élection de « leur frère » Tshisekedi à la Primature. C’est le 15 août de cette année 1992 que cette campagne de tueries et d’expulsion massive des non originaires de la province du Katanga a commencé dans la ville de Lubumbashi par la milice de la Jeunesse du parti UFERI (Union des fédéralistes et des républicains indépendants) au cri de « Bilulu dehors ». Des centaines de milliers de Kasaïens ont été refoulés vers Mbuji-Mayi et Kananga, dans des conditions infrahumaines. Ces personnes, contraintes à se déplacer, laissant derrière elles travail et biens accumulés au prix de mille efforts. Un nombre indéterminé de victimes s’élevant à plus de 7 ou 8 mille Kasaïens ont péri à la suite de cette incitation à la haine tribale.

Ce crime est demeuré impuni. Dix-neuf ans après, Kyungu veut récidiver l’épuration ethnique, a affirmé M. Nsapu, défenseur des droits de l’Homme. Cela présage déjà, a-t-il prévenu, des violations massives et graves des droits de l’Homme ; mieux « des crimes répréhensibles par tous les instruments de défense des droits de l’Homme, notamment la Cour pénale internationale (CPI) qui, à travers ses statuts, condamne ce genre d’agissements…».

C’est dans cette perspective, a annoncé le défenseur des droits de l’Homme, que le Bureau international de la FIDH compte, en effet, se réunir le 24 juin prochain à son siège à Paris, pour examiner, entre autres, ce cas. Et il ne manquera pas de saisir le Conseil de sécurité de l’ONU et la CPI pour poursuivre celui qu’il considère comme un « récidiviste ».

A voir de près l’évolution de la situation, une chose est certaine : le pays n’a pas besoin de vivre un remake du genre d’août 1992. « On doit rapidement arrêter les appels à la violence, l’incitation à la haine tribale comme c’est le cas ces derniers temps et laisser ainsi la place à la tolérance, à la concorde et à la paix des esprits et des cœurs», affirme un membre de la Société civile congolaise.

[N.L. /Le Potentiel]




Tuesday, June 7, 2011

Long life to our PRIME MINISTER









OTTAWA - The Prime Minister's Office has confirmed that Stephen Harper is alive and well this morning after hackers posted a false notice on the Conservative party website saying he was in hospital.

PMO spokesman Dimitri Soudas said Harper had taken his daughter Rachel to school as usual, and had arrived on Parliament Hill in fine form.
Earlier, the Conservative party website briefly carried a notice saying Harper had been rushed by helicopter to Toronto General Hospital after choking on a piece of hashbrown.
Soudas said the website was hacked.
The notice was taken down quickly but not before it was retweeted from the Twitter account of newly elected MP Chris Alexander, and then spreading like wildfire through the Internet.
Alexander has removed the tweet from his stream, and said he was not responsible for sending out a link to the false notice.
In an email, PMO spokesman Andrew MacDougall confirmed that, indeed, Harper is as "fit as a fiddle."
The "contact" information on the party website continued to be linked to a Twitter account where someone was claiming responsibility for posting "a nice juicy release" about Harper's breakfast.
The PMO referred all questions about the security of the party website to party officials.
fROM YAHOO

Monday, June 6, 2011

Katanga : Kyungu veut réitérer l’épuration ethnique contre les Kasaïens










Katanga : Kyungu veut réitérer l’épuration ethnique contre les Kasaïens

01 juin, 2011

KynguuLe président de l’Assemblée provinciale du Katanga, Gabriel Kyungu wa Kumwanza (photo), a entrepris une croisade d’une violence verbale inouïe contre les non ressortissants de l’ex Shaba. Selon lui, les non ressortissants du Katanga, singulièrement « Ba Kasaï », doivent quitter la province cuprifère avant les élections couplées, présidentielle et législatives, prévues le 28 novembre prochain. Un discours de haine tribal, un langage xénophobe et un prêche de violence, sont les expressions qui résument l’harangue du chef du parlement provincial. Il a tenu ce discours dans divers meeting à travers la province. Mardi 24 mai dernier, il était à Kamina à cet effet. Mercredi 25 mai, c’était le tour de Mudiayi, dans secteur Kabongo et jeudi 26 mai, « Gaby » a déversé son « venin » séparatiste à Manono et à Malemba. Partout, le « bourreau des Kasaïens » a instruit ses miliciens à se tenir « prêt pour l’assaut final ». Les Kasaïens doivent aller s’enrôler au Kasaï, a-t-il lancé. Et d’ajouter : « Leur leader (ndlr Etienne Tshisekedi) ne doit pas fouler le sol Katangais » pour battre campagne. Ce discours d’exclusion n’a toléré, sur le sol katangais que le PPRD (Parti du peuple pour la réconstruction et la démocratie), parti du chef de l’Etat, et l’UNAFEC (Union nationale des fédéralistes du Congon), son propre parti. Dans une déclaration ferme, Paul Nsapu Mukulu, secrétaire général de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) en charge du continent africain, a dénoncé « cette dérive totalitaire ». L’activiste des droits humains a rappelé l’événement sanglant de 1992 durant lequel le même Kyungu a expulsé du Katanga, des milliers des Kasaïens. Rappelons qu’en août 1992, Etienne Tshisekedi est élu Premier ministre par la Conférence nationale souveraine. La nouvelle fut mal accueillie au Katanga par les partisans du chef du gouvernement sortant Jean Nguz Karl I Bond. Gouverneur de cette province, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, allié de Nguz, organisa des opérations punitives à l’encontre des Kasaïens résidant depuis des générations dans l’ex-Shaba. Il leur est reproché d’avoir célébré trop bruyamment l’élection de « leur frère » Tshisekedi à la Primature. C’est le 15 août de cette année 1992 que cette campagne de tueries et d’expulsion massive des non originaires de la province du Katanga a commencé dans la ville de Lubumbashi, par la milice de la Jeunesse du parti Uferi (Union des fédéralistes et des républicains indépendants) au cri de « Bilulu dehors ». Des centaines de milliers de kasaïens ont été refoulés vers Mbuji-Mayi et Kananga, dans des conditions infrahumaines. Ces personnes, contraintes à se déplacer, laissaient derrière elles, travail et biens accumulés au prix de mille efforts.  Un nombre indéterminé de victimes s’élevant à plus de 7 ou 8 mille Kasaïens ont péri à la suite de cette incitation à la haine tribale. Ce crime est demeuré impuni. Grâce aux liens tissés depuis des siècles, les communautés katangaise et kasaïenne ont réussi à surmonter cette rude épreuve en réapprenant à vivre ensemble. Alors que les kasaïens continuent à vivre au Katanga et quelques refoulés ont pu regagner leur province d’adoption, Kyungu, dix neuf ans après, veut récidiver l’épuration ethnique, a affirmé, avec force, Nsapu, défenseur des droits de l’Homme. Cela présage déjà, a-t-il prévenu, des violations massives et graves des droits de l’homme, mieux « des crimes répréhensibles par tous les instruments de défense des droits de l’homme notamment la Cour pénale internationale (CPI) qui, à travers ses Statuts, condamne ces genres d’agissements », assimilés au génocide. Dans cette perspective, le Bureau international de la FIDH, a-t-il annoncé, se réunira le 24 juin prochain dans son siège à Paris, pour examiner entre autre ce cas et ne manquera pas de saisir le Conseil de sécurité de l’ONU et la CPI pour poursuivre ce « récidiviste ».
Ali Kalonga

Sunday, June 5, 2011

Floribert Chebeya : Icône des droits de l'homme congolais, 1 an déjà !


Floribert Chebeya Bahizire (13 septembre 1963, Bukavu - 2 juin 2010, Kinshasa) était un militant des droits de l'homme connu et respecté en République démocratique du Congo. Il avait assisté à l'ouverture de Réveil-FM à Kinshasa, le 20 novembre 1999. En mars 2001 lors du Festival Fréquences Libres : Le pluralisme radiophonique au Palais du peuple à Kinshasa Floribert Chebeya avait participé y compris dans les ateliers. Nous l'aimions et respections. Depuis que nous avions quitté le Congo pour la France, à chaque fois qu'il venait à Paris j'allais le voir dans son hôtel du 19è arrondissement. En avril 2008, après l'avoir accompagné à Africa N°1 pour interview, à notre retour, arrivés à La Bastille, avec son accord, je le prend en photo, ignorant celle-ci allait faire le tour du monde avec son assassinat par le pouvoir de Kinshasa, le 2 juin 2010.

Avril 2008, Floribert Chebeya à la Place Bastille à Paris. Photo Réveil-FM, archives
Invités par le gouvernement allemand du 2 au 6 juin 2010, nous sommes cinq journalistes africains de Paris à Berlin pour un voyage d’information dans le cadre de la coopération avec le CIDAL: Oussouf Diagola,Olivier Enogo, Mohamed Ahmed Kébir, Freddy Mulongo et James Ngumbu. Alors que nous nous apprêtions de nous rendre au Ministère Fédéral des Affaires étrangères pour des « Journées de l’Afrique » qui célébraient le cinquantenaire des indépendances africaines.
James Ngumbu m'appelle pour m'alerter de la mauvaise nouvelle: Floribert Chebeya vient d'être assassiné"Floribert Chebeya, le président de l'ONG congolaise des droits de l'Homme La Voix des sans-voix (VSV), a été retrouvé mort dans sa voiture dans la banlieue de Kinshasa. Retrouvé mort mercredi soir à la sortie de Kinshasa, Floribert Chebeya a été frappé et son visage présente des gonflements. Plusieurs organisations internationales de défense des droits de l’homme ont réclamé une enquête indépendante sur les circonstances de sa mort. Les Nations unies demandent une enquête rapide et rigoureuse. Sa mort a conduit à des appels pour une enquête de la part de plusieurs organisations, dont Amnesty International, et plusieurs hauts fonctionnaires de l'ONU, y compris, Ban Ki-moon, Navi Pillay, Alan Doss et Philip Alston "
Il est presque 11h à Berlin ce mercredi 2juin 2010. Nous savions ce qui nous rester à faire, partout nous passions l'assassinat de Floribert Chebeya était évoqué.
Le soir allons que nous causions avec en aparté avec mon confrère Oussouf Diagola, voulant sortir mon passeport de ma veste, c'est la carte de visite de Floribert qui sortait de ma poche, carte qu'il m'avait remis lors de passage à Paris en 2008.
La parodie dont souffre le procès Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana ne rassure personne. Les commanditaires de l'odieux assassinat de Flory circulent paisiblement à Kinshasa. La disparition de son chauffeur Fidèle Bazana dont le corps a été jeté dans le fleuve Congo prouve à dessein que nous avons affaire à un pouvoir cruel et sanguinaire en République démocratique du Congo. Réveil-FM International joint sa voix à celles des Résistants-Patriotes-Combattants engagés et qui proclament à tue-tête: "Kabila dégage !"
Ier Anniversaire Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, tous à la place Trocadero !
Le jeudi 2 juin 2011 de 14 h 30 à 18 h 00-Rassemblement au Parvis des Droits de l'Homme
Place du Trocadéro à Paris 16ème
Le collectif RD Congo France demande :
- que la Cour, en République Démocratique du Congo, dise le droit dans le procès concernant l’assassinat du président de l'ONG la Voix des sans-voix (VSV) Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana ;
- la comparution du Général Numbi Tambo en tant que prévenu ;
- le respect du droit à un procès équitable et la mise en place des mesures appropriées afin d’assurer la sécurité effective de tous les acteurs impliqués dans le procès ;
- l’établissement d’une commission d’enquête indépendante impartiale sur l’assassinat de M. Chebeya et la disparition de M. Bazana ;
- la fin de toute forme de harcèlement à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme ;
- le respect des dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998 ainsi que les dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la RDC ;
- l’établissement d’une cour spécialisée mixte en RDC, qui contribuera à la lutte contre l’impunité pour les crimes internationaux ;
- l’application du principe de complémentarité avec la Cour pénale internationale (CPI), conformément aux recommandations formulées par le “Rapport Mapping” des Nations Unies.

Une chaîne humaine autour de l'ambassade rwandaise à Bruxelles









Quelques dizaines d'opposants rwandais se sont rassemblés mardi midi devant l'ambassade du Rwanda à Bruxelles pour réclamer l'instauration d'un Etat de droit dans leur pays, au lendemain du report du procès de la présidente d'un parti d'opposition, Victoire Ingabire Umuhoza, a constaté l'agence BELGA.

Ils entendaient former une chaîne humaine en hommage à celle qu'ils qualifient d'"Aung San Suu Kyi rwandaise" (du nom de l'opposante birmane, prix Nobel de la Paix), a expliqué le coordinateur du Centre de Lutte contre l'Impunité et l'Injustice au Rwanda (CLIIR), Joseph Matata.

Selon ces opposants, Mme Ingabire "symbolise le combat courageux mené par plusieurs démocrates et journalistes rwandais incarcérés par le régime du général Paul Kagame".

Des opposants rwandais manifestent chaque mardi devant l'ambassade, située avenue de Tervuren à Woluwe-Saint-Pierre, à l'appel du CLIIR et de la société civile coordonnée par la SOCIRWA (Société civile rwandaise).

Cette fois, ils attendaient entre 300 et 500 personnes venues de Belgique et des pays voisins avec l'espoir que "cette mobilisation interpellera le gouvernement de Kigali et les pays occidentaux notamment en ce qui concerne le conditionnement de l'aide sur les indicateurs de la démocratisation du Rwanda".

"Nous réclamons la démocratie, l'Etat de droit, le respect des droits de l'Homme et la libération des prisonniers politiques", a résumé M. Matata.

Mme Ingabire préside les Forces démocratiques unifiées (FDU-Inkingi), un parti créé en exil et que les autorités rwandaises refusent d'agréer. Elle avait souhaité briguer la magistrature suprême lors de la présidentielle d'août dernier. Elle a été accusé de complicité de terrorisme et atteinte à la sûreté de l'Etat. Son procès, qui aurait dû débuter lundi, a été reporté au 20 juin. (belga)
By KANYARWANDA