03-08-16/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)
03-08-16/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)
Bagarre, dégâts, incendie et un mort à Limete. Ladite « bavure », la déclaration de l’Union européenne publiée mardi en rapport avec le déroulement des manifestations de l’opposition et le sort du facilitateur du « dialogue » récusé par l’opposition sont parmi les sujets qui suscitent les commentaires des journaux parus mercredi 3 aout à Kinshasa. La presse internationale apporte d’utiles renseignements dans la polémique qui oppose Katumbi à Mende et Thambwe Mwamba.
La récréation est finie …
L’« état de grâce » n’a pas duré. Dès hier après-midi, Radio Okapi avertissait « Kinshasa: échauffourées autour du siège de l’UDPS ».
« Des échauffourées ont opposé des militants de l’UDPS et les forces de l’ordre mardi 2 août autour du siège de ce parti d’opposition situé à la 10e rue de la commune de Limete à Kinshasa. D’après des témoins, des gaz lacrymogènes ont été jetés par les forces de l’ordre pour disperser des militants de cette formation politique. L’UDPS et la police ont chacune une explication de l’origine de ces incidents ». (Ben, tiens ! NdlR).
Un bus a notamment été incendié lors de ces échauffourées entre la police et des militants de l’UDPS à Limete.
« Des échauffourées ont opposé des militants de l’UDPS et les forces de l’ordre mardi 2 août autour du siège de ce parti d’opposition situé à la 10e rue de la commune de Limete à Kinshasa. D’après des témoins, des gaz lacrymogènes ont été jetés par les forces de l’ordre pour disperser des militants de cette formation politique. L’UDPS et la police ont chacune une explication de l’origine de ces incidents ». (Ben, tiens ! NdlR).
Un bus a notamment été incendié lors de ces échauffourées entre la police et des militants de l’UDPS à Limete.
Nous diffusons ci-dessous un long communiqué de la PNC et plus bas, le communiqué de l'UDPS.
Communication de la Police Nationale Congolaise au sujet des incidents survenus à la hauteur de la morgue de l’hôpital Saint Joseph limete. La Police Nationale Congolaise a été saisie ce mardi à 14 heures au sujet de l’incident qui s’est produit à la hauteur de la morgue de l’hôpital Saint Joseph de Limete, incident qui s’est soldé par la mort d’un Jeune homme d’une trentaine d’année en la personne d’AUGY MPIANA atteint d’une balle tirée par un Militaire de faction au Motel FIKIN , appelé pour séparer la bagarre qui avait éclaté entre les deux familles une en provenance de Kingabwa et l’autre de Ngaba, venues pour récupérer les corps de leurs .
Lesdites familles se sont fait accompagner des quelques motards communément appelés « WEWA » parmi eux, un des motocyclistes jouant au cascadeur va finir sa course sur un Jeune homme de la famille de Ngaba . C’est cet élément déclencheur qui va occasionner une bagarre rangée entre les deux familles.
Dépassés par les événements, les membres de la famille de Kingabwa iront solliciter le renfort du caporal César LOKALA de faction à proximité de l’Hôpital Saint joseph pour leur venir en aide. Cherchant à ramener le calme, le caporal César LOKALA ouvrira le feu, une balle mortelle atteindra un membre de la délégation d’une des familles en conflit, qui va succomber sur le champ.
Les motards d’une des parties en conflit vont arborer l’infortuné des vêtements frappés des insignes de l’UDPS et vont ramener le corps à la permanence de la 10ème Rue, où les Militants de l’UDPS vont se mettre à bruler des pneus et à entreposer des emprises sur le petit boulevard et sur le boulevard LUMUMBA. Informé de cette perturbation de l’ordre public, le Commissaire Général de la Police Nationale Congolaise va dépêcher sur place le Commandant Groupe Mobile d’intervention KIN EST à descendre illico presto pour rétablir l’ordre public.
A l’heure actuelle le calme est revenu et le trafic a repris son cours normal au niveau de la 10ème Rue.
Pour ce qui est du meurtre de Monsieur Augy MPIANA, 2 Militaires de faction au motel Fikin du Groupement Est du Camp Bumba dont le Caporal César LOKALA auteur du tir mortel ont été appréhendés et déférés à l’auditorat militaire pour être jugés en procédure de flagrance. Le Corps de Mr Augy MPIANA a été récupéré de la Permanence de L‘UDPS par la Police Nationale et vient d’être acheminé à la morgue de l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa.
Communication de la Police Nationale Congolaise au sujet des incidents survenus à la hauteur de la morgue de l’hôpital Saint Joseph limete. La Police Nationale Congolaise a été saisie ce mardi à 14 heures au sujet de l’incident qui s’est produit à la hauteur de la morgue de l’hôpital Saint Joseph de Limete, incident qui s’est soldé par la mort d’un Jeune homme d’une trentaine d’année en la personne d’AUGY MPIANA atteint d’une balle tirée par un Militaire de faction au Motel FIKIN , appelé pour séparer la bagarre qui avait éclaté entre les deux familles une en provenance de Kingabwa et l’autre de Ngaba, venues pour récupérer les corps de leurs .
Lesdites familles se sont fait accompagner des quelques motards communément appelés « WEWA » parmi eux, un des motocyclistes jouant au cascadeur va finir sa course sur un Jeune homme de la famille de Ngaba . C’est cet élément déclencheur qui va occasionner une bagarre rangée entre les deux familles.
Dépassés par les événements, les membres de la famille de Kingabwa iront solliciter le renfort du caporal César LOKALA de faction à proximité de l’Hôpital Saint joseph pour leur venir en aide. Cherchant à ramener le calme, le caporal César LOKALA ouvrira le feu, une balle mortelle atteindra un membre de la délégation d’une des familles en conflit, qui va succomber sur le champ.
Les motards d’une des parties en conflit vont arborer l’infortuné des vêtements frappés des insignes de l’UDPS et vont ramener le corps à la permanence de la 10ème Rue, où les Militants de l’UDPS vont se mettre à bruler des pneus et à entreposer des emprises sur le petit boulevard et sur le boulevard LUMUMBA. Informé de cette perturbation de l’ordre public, le Commissaire Général de la Police Nationale Congolaise va dépêcher sur place le Commandant Groupe Mobile d’intervention KIN EST à descendre illico presto pour rétablir l’ordre public.
A l’heure actuelle le calme est revenu et le trafic a repris son cours normal au niveau de la 10ème Rue.
Pour ce qui est du meurtre de Monsieur Augy MPIANA, 2 Militaires de faction au motel Fikin du Groupement Est du Camp Bumba dont le Caporal César LOKALA auteur du tir mortel ont été appréhendés et déférés à l’auditorat militaire pour être jugés en procédure de flagrance. Le Corps de Mr Augy MPIANA a été récupéré de la Permanence de L‘UDPS par la Police Nationale et vient d’être acheminé à la morgue de l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa.
Bilan corporel et matériel Un capitaine des FARDC qui était dans le parage sera séquestré, blessé se fera libérer par la Police Nationale. Un Bus de la Société SOFIDE complètement calciné.
Fait à Kinshasa, le 2 Août 2016 (S) Le Colonel Mwanamputu Empung, Porte-Parole du Commissaire Général de la Police Nationale Congolaise »
Fait à Kinshasa, le 2 Août 2016 (S) Le Colonel Mwanamputu Empung, Porte-Parole du Commissaire Général de la Police Nationale Congolaise »
Communiqué diffusé peu après minuit par monsieur Augustin Kabuya, chargé de communication de l'UDPS « l'UDPS déplore la mise à sac de son siège situé sur Zinnias 546 à Limete par des éléments de la garde Républicaine et de la police nationale ». L'UDPS affirme que « cette situation a été provoquée par un élément de la Garde Républicaine de Monsieur Joseph KABILA qui a tiré à bout portant sur un combattant de l'UDPS pourtant non armé ». « Acte barbare et inhumain pour lequel »le parti exige la condamnation des auteurs par la justice.
Cet incident malheureux survient au lendemain du meeting d’Étienne Tshisekedi et le « Rassemblement » qui aura drainé une foule impressionnante. Y a-t-il un lien de cause à effet ? Aujourd’hui même, L’Avenir souligne, à bon droit, que « pendant que tout le monde n’accordait aucune chance à la Police nationale pour sécuriser avec professionnalisme ces manifestations, le Gouvernement de la République a relevé un défi de taille qui lui a même valu les félicitations de son deuxième bailleur de fonds après la Banque mondiale ». Mais cette médaille a son revers. Une police capable de se comporter avec ce magnifique professionnalisme et ayant ainsi montré qu’elle est capable du meilleur doit aussi porter, en cas de « bavure », la pleine et entière responsabilité du pire.
Le Phare titre en manchette « Terrible bavure à Limete : un combattant de l’UDPS abattu par balles ».
« La commune de Limete et plus particulièrement le périmètre situé entre la 7me et la 16me étaient sous haute tension durant tout l’après-midi d’hier mardi 02 août 2016, suite à une grosse bavure militaire qui s’est soldée par la mort, par balle d’un combattant de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social). Selon des témoignages concordants, la victime, le nommé Augustin Mpiana Musoko, se trouvait devant la morgue de l’Hôpital Saint Joseph, du côté de la petite avenue menant au Motel Fikin, en train de négocier le kit d’enterrement d’un de ses frères, dont le corps venait d’être déposé dans ce site mortuaire.
Un chaud débat dans la pure tradition kinoise, se serait engagé entre les membres de sa famille et les marchands de cercueils, catafalques, linceuls, corbillards, croix et autres gerbes de fleurs. C’est sur ces entrefaites qu’un élément en uniforme, qui n’avait rien à avoir avec le dossier de leur deuil, s’est mêlé à la discussion. Ne supportant pas la présence d’un intrus dans leur affaire privée, Augustin Mpiana Musoko lui aurait demandé, sur un ton un peu sévère, de se retirer. Comme le militaire, armé, commençait à s’énerver, le précité, qui était motocycliste de son état, a préféré monter sur sa moto et partir en trombe, en compagnie d’un de ses amis. Il a ainsi pris la direction séparant l’Ecole Malula et Saint Dominique pour s’engager sur la 13me Rue et déboucher sur le boulevard Lumumba.
Augustin Mpiana était loin de se douter que l’élément des FARDC, toujours armé, avait lui aussi pris une moto et le pourchassait. C’est à la hauteur de la 16me Rue, indique-t-on, qu’il aurait intimé au « wewa », qui portait un T-shirt et un badge à l’effigie de Tshisekedi, l’ordre de de s’arrêter. Ne se reprochant rien, le motocycliste a refusé d’obtempérer et a continué sa route.
A sa grande surprise, l’homme en uniforme l’a braqué et tiré à bout portant plusieurs balles sur lui. Mortellement atteint, le « wewa » a rendu son dernier soupir sur le champ. Le criminel a fait demi-tour avec sa moto et pris la direction de la nouvelle extension du Motel Fikin, où se trouve un petit campement des militaires, avant de disparaître dans la nature, après s’être débarrassé de sa tenue militaire.
La nouvelle de la mort d’Augustin Mpiana s’est aussitôt répandue dans les milieux des combattants de Limete, Mombele et Kingabwa où il était reconnu comme grand activiste de l’UDPS. Des volontaires se sont saisis alors de son cadavre pour l’amener illico presto à la permanence du parti, en attendant que la haute direction décide de la conduite à prendre. Mais quelques minutes après, un contingent de policiers s’est présenté sur les lieux pour tenter de récupérer, de force, le corps du défunt, ce qui a donné lieu à des échauffourées entre policiers et combattants.
Durant tout l’après-midi d’hier mardi, c’était la chasse à l’homme entre les combattants de l’UDPS, arrivés en grand nombre d’un peu partout, et les policiers. Aux jets des pierres de combattants, ceux-ci répliquaient par des gaz lacrymogènes. La tension et le désordre étaient tels que la circulation automobile a connu de fortes perturbations sur le boulevard Lumumba et ses deux « petits boulevards» durant tout l’après-midi.
« La commune de Limete et plus particulièrement le périmètre situé entre la 7me et la 16me étaient sous haute tension durant tout l’après-midi d’hier mardi 02 août 2016, suite à une grosse bavure militaire qui s’est soldée par la mort, par balle d’un combattant de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social). Selon des témoignages concordants, la victime, le nommé Augustin Mpiana Musoko, se trouvait devant la morgue de l’Hôpital Saint Joseph, du côté de la petite avenue menant au Motel Fikin, en train de négocier le kit d’enterrement d’un de ses frères, dont le corps venait d’être déposé dans ce site mortuaire.
Un chaud débat dans la pure tradition kinoise, se serait engagé entre les membres de sa famille et les marchands de cercueils, catafalques, linceuls, corbillards, croix et autres gerbes de fleurs. C’est sur ces entrefaites qu’un élément en uniforme, qui n’avait rien à avoir avec le dossier de leur deuil, s’est mêlé à la discussion. Ne supportant pas la présence d’un intrus dans leur affaire privée, Augustin Mpiana Musoko lui aurait demandé, sur un ton un peu sévère, de se retirer. Comme le militaire, armé, commençait à s’énerver, le précité, qui était motocycliste de son état, a préféré monter sur sa moto et partir en trombe, en compagnie d’un de ses amis. Il a ainsi pris la direction séparant l’Ecole Malula et Saint Dominique pour s’engager sur la 13me Rue et déboucher sur le boulevard Lumumba.
Augustin Mpiana était loin de se douter que l’élément des FARDC, toujours armé, avait lui aussi pris une moto et le pourchassait. C’est à la hauteur de la 16me Rue, indique-t-on, qu’il aurait intimé au « wewa », qui portait un T-shirt et un badge à l’effigie de Tshisekedi, l’ordre de de s’arrêter. Ne se reprochant rien, le motocycliste a refusé d’obtempérer et a continué sa route.
A sa grande surprise, l’homme en uniforme l’a braqué et tiré à bout portant plusieurs balles sur lui. Mortellement atteint, le « wewa » a rendu son dernier soupir sur le champ. Le criminel a fait demi-tour avec sa moto et pris la direction de la nouvelle extension du Motel Fikin, où se trouve un petit campement des militaires, avant de disparaître dans la nature, après s’être débarrassé de sa tenue militaire.
La nouvelle de la mort d’Augustin Mpiana s’est aussitôt répandue dans les milieux des combattants de Limete, Mombele et Kingabwa où il était reconnu comme grand activiste de l’UDPS. Des volontaires se sont saisis alors de son cadavre pour l’amener illico presto à la permanence du parti, en attendant que la haute direction décide de la conduite à prendre. Mais quelques minutes après, un contingent de policiers s’est présenté sur les lieux pour tenter de récupérer, de force, le corps du défunt, ce qui a donné lieu à des échauffourées entre policiers et combattants.
Durant tout l’après-midi d’hier mardi, c’était la chasse à l’homme entre les combattants de l’UDPS, arrivés en grand nombre d’un peu partout, et les policiers. Aux jets des pierres de combattants, ceux-ci répliquaient par des gaz lacrymogènes. La tension et le désordre étaient tels que la circulation automobile a connu de fortes perturbations sur le boulevard Lumumba et ses deux « petits boulevards» durant tout l’après-midi.
Enième provocation du pouvoir
Informé de la situation, Etienne Tshisekedi a présidé une réunion de crise dans sa résidence, avec la participation de plusieurs membres de son staff. Contacté par Le Phare au terme de celle-ci, Bruno Tshibala, Secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UDPS, a dénoncé une énième provocation du pouvoir. A cet effet, il a pris à témoin la communauté internationale et lui a demandé de prendre acte de cette bavure, elle qui venait récemment de recommander aux autorités de Kinshasa de cesser de harceler les leaders de l’Opposition et leurs militants, de libérer les détenus politiques et d’opinions, de ne pas faire usage de balles réelles dans l’encadrement des manifestations publiques, de favoriser un climat politique apaisé avant le dialogue, etc.
Bruno Tshibala a indiqué que l’UDPS se trouve à bout de patience et ne pourrait pas tolérer une nouvelle provocation. A la prochaine bavure policière ou militaire, elle va prendre ses responsabilités.
Selon le même cadre de ce parti, le corps d’Augustin Mpiana, qui était gardé à la permanence jusqu’autour de 20 heures, a donné lieu à une nouvelle altercation entre combattants et policiers au moment de son dépôt à la morgue de la Clinique Bondeko. Alors que les responsables de la morgue de cet hôpital venaient finalement d’accepter, après d’âprès tractations, que la dépouille mortelle y soit gardée, une escouade de policiers s’y est présentée à bord de deux jeeps, dans l’intention bien arrêtée de s’en saisir. En dépit des protestations de son père et de ses proches, le corps a été placé sans ménagement à bord d’un jeep et amené vers une destination inconnue ».
Informé de la situation, Etienne Tshisekedi a présidé une réunion de crise dans sa résidence, avec la participation de plusieurs membres de son staff. Contacté par Le Phare au terme de celle-ci, Bruno Tshibala, Secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UDPS, a dénoncé une énième provocation du pouvoir. A cet effet, il a pris à témoin la communauté internationale et lui a demandé de prendre acte de cette bavure, elle qui venait récemment de recommander aux autorités de Kinshasa de cesser de harceler les leaders de l’Opposition et leurs militants, de libérer les détenus politiques et d’opinions, de ne pas faire usage de balles réelles dans l’encadrement des manifestations publiques, de favoriser un climat politique apaisé avant le dialogue, etc.
Bruno Tshibala a indiqué que l’UDPS se trouve à bout de patience et ne pourrait pas tolérer une nouvelle provocation. A la prochaine bavure policière ou militaire, elle va prendre ses responsabilités.
Selon le même cadre de ce parti, le corps d’Augustin Mpiana, qui était gardé à la permanence jusqu’autour de 20 heures, a donné lieu à une nouvelle altercation entre combattants et policiers au moment de son dépôt à la morgue de la Clinique Bondeko. Alors que les responsables de la morgue de cet hôpital venaient finalement d’accepter, après d’âprès tractations, que la dépouille mortelle y soit gardée, une escouade de policiers s’y est présentée à bord de deux jeeps, dans l’intention bien arrêtée de s’en saisir. En dépit des protestations de son père et de ses proches, le corps a été placé sans ménagement à bord d’un jeep et amené vers une destination inconnue ».
Forum des As écrit : « Un ‘Wewa’ abattu hier sur la 16ème rue Limete ».
La mort par balles de ce taximan-moto, présumé militant de l’UDPS a provoqué du rififi à la 10ème rue Limete, souligne-t-il dans cet article. Gaz lacrymogène, crépitement des balles, incendie d’un mini bus, bref, une forte échauffourée a été au rendez-vous, aux alentours du domicile du sphinx de Limete.
La mort par balles de ce taximan-moto, présumé militant de l’UDPS a provoqué du rififi à la 10ème rue Limete, souligne-t-il dans cet article. Gaz lacrymogène, crépitement des balles, incendie d’un mini bus, bref, une forte échauffourée a été au rendez-vous, aux alentours du domicile du sphinx de Limete.
Katumbi
A la lecture de La Libre (Belgique), on apprend ce que l’on savait déjà : que Lambert Mende ment comme il respire.
« Depuis qu'il a annoncé, fin septembre 2015, qu'il quittait son poste de gouverneur de la province du Katanga et, dans la foulée, qu'il se retirait du PPRD, le parti de Joseph Kabila, Moïse Katumbi est devenu la bête noire de la majorité politique. Depuis ce printemps et l'annonce de sa candidature à la présidence de la République, la querelle s'est muée en guerre totale ». Et le journal belge de citer l’affaire d »s « mercenaires » et la condamnation de MKC à 3 ans de prison par la justice congolaise pour « un étrange dossier de spoliation ».
Lundi 25 juillet, malgré les promesses répétées par le ministre de la Justice congolaise, M. Thambwe, d'une arrestation garantie s'il posait le pied sur le territoire national, M. Katumbi annonçait son retour à Kinshasa pour le meeting du 31 juillet. Pourtant, nulle trace de l'ex-gouverneur à Kinshasa, ce dimanche. Les réseaux sociaux bruissaient de mille rumeurs, les participants au meeting s'interrogeaient sur son éventuelle présence et même l'orateur, Etienne Tshisekedi, en arrivait à confirmer son arrivée imminente.
Dans la soirée, Moïse Katumbi communiquait enfin. L'homme, tout en félicitant ses amis de l'opposition pour le succès du meeting, justifiait son absence par le refus des autorités aériennes congolaises de l'autoriser à survoler et à atterrir à Kinshasa ».
Interrogé sur cette explication, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication s'est fendu d'une sortie dont il a le secret. Lui qui avait regretté la veille les termes excessifs utilisés par M. Tshisekedi, n'hésite pas à parler de "menteur pathologique" en évoquant Moïse Katumbi qui, selon lui, n'aurait jamais eu l'intention de revenir au pays, sachant qu'il serait immédiatement arrêté.
Joint au téléphone, l'ex-gouverneur du Katanga a refusé de répondre aux accusations du ministre Mende. "Tout le monde le connaît", se contentera-t-il de lâcher. Ses collaborateurs, eux, auront moins de scrupules. "Voilà, comment un menteur traite les autres de menteurs. Il n'est pas compliqué de savoir si nous avons introduit une demande d'atterrissage. Ce n'est pas secret, je tiens les documents à votre disposition".
"La première demande a été envoyée le vendredi 29 juillet à 7h04 du matin", enchaîne ce proche Katumbi qui dispose de tout un échange de courriels entre Bruxelles et Kinshasa. Le plan de vol prévoyait un départ sur le coup de 22h10, le 30 juillet, pour une arrivée à Kinshasa, le 31 juillet, à 5h40. Un vol avec trois membres d'équipage et neuf passagers. Le retour était prévu le 31 à 19h10… si tout se passait bien", poursuit notre interlocuteur. (http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=2&newsid=205199&Actualiteit=selected pour lire l’article intégral y compris le document qui en prouve la véracité).
« Depuis qu'il a annoncé, fin septembre 2015, qu'il quittait son poste de gouverneur de la province du Katanga et, dans la foulée, qu'il se retirait du PPRD, le parti de Joseph Kabila, Moïse Katumbi est devenu la bête noire de la majorité politique. Depuis ce printemps et l'annonce de sa candidature à la présidence de la République, la querelle s'est muée en guerre totale ». Et le journal belge de citer l’affaire d »s « mercenaires » et la condamnation de MKC à 3 ans de prison par la justice congolaise pour « un étrange dossier de spoliation ».
Lundi 25 juillet, malgré les promesses répétées par le ministre de la Justice congolaise, M. Thambwe, d'une arrestation garantie s'il posait le pied sur le territoire national, M. Katumbi annonçait son retour à Kinshasa pour le meeting du 31 juillet. Pourtant, nulle trace de l'ex-gouverneur à Kinshasa, ce dimanche. Les réseaux sociaux bruissaient de mille rumeurs, les participants au meeting s'interrogeaient sur son éventuelle présence et même l'orateur, Etienne Tshisekedi, en arrivait à confirmer son arrivée imminente.
Dans la soirée, Moïse Katumbi communiquait enfin. L'homme, tout en félicitant ses amis de l'opposition pour le succès du meeting, justifiait son absence par le refus des autorités aériennes congolaises de l'autoriser à survoler et à atterrir à Kinshasa ».
Interrogé sur cette explication, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication s'est fendu d'une sortie dont il a le secret. Lui qui avait regretté la veille les termes excessifs utilisés par M. Tshisekedi, n'hésite pas à parler de "menteur pathologique" en évoquant Moïse Katumbi qui, selon lui, n'aurait jamais eu l'intention de revenir au pays, sachant qu'il serait immédiatement arrêté.
Joint au téléphone, l'ex-gouverneur du Katanga a refusé de répondre aux accusations du ministre Mende. "Tout le monde le connaît", se contentera-t-il de lâcher. Ses collaborateurs, eux, auront moins de scrupules. "Voilà, comment un menteur traite les autres de menteurs. Il n'est pas compliqué de savoir si nous avons introduit une demande d'atterrissage. Ce n'est pas secret, je tiens les documents à votre disposition".
"La première demande a été envoyée le vendredi 29 juillet à 7h04 du matin", enchaîne ce proche Katumbi qui dispose de tout un échange de courriels entre Bruxelles et Kinshasa. Le plan de vol prévoyait un départ sur le coup de 22h10, le 30 juillet, pour une arrivée à Kinshasa, le 31 juillet, à 5h40. Un vol avec trois membres d'équipage et neuf passagers. Le retour était prévu le 31 à 19h10… si tout se passait bien", poursuit notre interlocuteur. (http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=2&newsid=205199&Actualiteit=selected pour lire l’article intégral y compris le document qui en prouve la véracité).
« Retournement dans l’affaire Darryl Lewis : Kalev Mutond et Alexis Thambwe Mwamba visés par une plainte pour torture aux Etats-Unis ». D’après Le Potentiel qui donne cette information, Darryl Lewis, l’ancien conseiller de sécurité de l’opposant congolais Moïse Katumbi, a porté plainte pour « torture » devant la justice américaine contre le chef de l’Agence nationale de renseignement (ANR), Kalev Mutond et le ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba. Tous les coups étant permis. Moïse Katumbi a aussi dû répondre à une accusation de recrutement de mercenaires et d'atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de la RDC, après les incidents qui, à Lubumbashi, ont mené à l’arrestation de plusieurs ressortissants étatsuniens, dont Darryl Lewis. Celui-ci a déposé plainte pour actes de torture à charge de Kalav Mutond de l’ANR et de Thambwe Mwamba, Ministre de la Justice, devant la justice américaine. (http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=41&newsid=205200&Actualiteit=selectedpour lire le texte in extenso de la plainte, qui va solidement documenter la prochaine liste de sanction des futurs "Lauréats" qui ne visiteront pas le nouveau monde de sitôt a moins qu'un transit par La Haye soit prévu pour ces "augustes passagers en attente").
Dialogue
Le Bulletin de l’ACP annonce « Arrivée à Kinshasa d’une délégation du Conseil de sécurité des nations Unies ».
Selon cette agence officielle, Cette délégation est conduite par le président du Comité des sanctions et représentant permanent de l’Egypte auprès des Nations Unies, Abdellatif Aboulatta. Ladite mission, à en croire notre source, séjournera en République démocratique du Congo jusqu’au 04 août 2016.
Selon cette agence officielle, Cette délégation est conduite par le président du Comité des sanctions et représentant permanent de l’Egypte auprès des Nations Unies, Abdellatif Aboulatta. Ladite mission, à en croire notre source, séjournera en République démocratique du Congo jusqu’au 04 août 2016.
L’Avenir titre « Hier à Kinshasa: Tom Periello chez Etienne Tshisekedi ».
L’Envoyé spécial du président des États-Unis dans la Région des grands lacs, M. Thomas Periello, a rencontré hier mardi 02 août 2016 à Kinshasa quelques responsables politiques de la République Démocratique du Congo, dont Etienne Tshisekedi.
A en croire nos sources, Monsieur Periello a annoncé la tenue d’une réunion du Groupe de soutien pour la facilitation internationale du dialogue inclusif le jeudi 04 août 2016.
L’Envoyé spécial du président des États-Unis dans la Région des grands lacs, M. Thomas Periello, a rencontré hier mardi 02 août 2016 à Kinshasa quelques responsables politiques de la République Démocratique du Congo, dont Etienne Tshisekedi.
A en croire nos sources, Monsieur Periello a annoncé la tenue d’une réunion du Groupe de soutien pour la facilitation internationale du dialogue inclusif le jeudi 04 août 2016.
La Prospérité titre « Dialogue : Gouvernement et Opposition sous forte pression ! » L’Union Européenne, qui a suivi de près le meeting MP du 29 juillet au stade Tata Raphaël, ainsi que les deux manifestations de l’Opposition, apprécie la manière dont ces activités politiques se sont déroulées, rapporte La Prospérité, ajoutant que l’UE a en outre appelé toutes les parties concernées par le processus électoral rd-congolais à la raison.
La partie gouvernementale et l’Opposition sont invitées à créer les conditions nécessaires pour démarrer, le plus rapidement, le Dialogue, poursuit le quotidien qui croit savoir que le sort du facilitateur « Kodjo est presque réglé ». A en croire le quotidien, une réunion du Groupe de soutien à la Facilitation du Dialogue est prévue pour jeudi 4 août. Plusieurs observateurs et éditorialistes évoquent ouvertement l’hypothèse d’un départ d’Edem Kodjo qui serait remplacé par un ancien Chef d’Etat africain, démocrate convaincu, rapporte La Prospérité.
Il s’agit, selon le journal qui cite les milieux diplomatiques, de l’ancien président malien Alpha Oumar Konaré. Ce journal soutient que l’homme a l’avantage de mieux connaître la situation sociopolitique en RDC. Il connaît également mieux les différents acteurs politiques du pays. Entre 2005 et 2006, il s’était personnellement impliqué pour relancer le processus électoral déjà en panne à l’époque, rappelle le quotidien.
La partie gouvernementale et l’Opposition sont invitées à créer les conditions nécessaires pour démarrer, le plus rapidement, le Dialogue, poursuit le quotidien qui croit savoir que le sort du facilitateur « Kodjo est presque réglé ». A en croire le quotidien, une réunion du Groupe de soutien à la Facilitation du Dialogue est prévue pour jeudi 4 août. Plusieurs observateurs et éditorialistes évoquent ouvertement l’hypothèse d’un départ d’Edem Kodjo qui serait remplacé par un ancien Chef d’Etat africain, démocrate convaincu, rapporte La Prospérité.
Il s’agit, selon le journal qui cite les milieux diplomatiques, de l’ancien président malien Alpha Oumar Konaré. Ce journal soutient que l’homme a l’avantage de mieux connaître la situation sociopolitique en RDC. Il connaît également mieux les différents acteurs politiques du pays. Entre 2005 et 2006, il s’était personnellement impliqué pour relancer le processus électoral déjà en panne à l’époque, rappelle le quotidien.
Analysant l’évaluation de l’UE sur les récentes manifestations politiques en RDC, L’Avenir estime que, dans un contexte national où le Commissaire provincial de la Police nationale congolaise, dans l’exercice normal de ses fonctions, a été sanctionné par les Etats-Unis d’Amérique, et où certaines autorités de Kinshasa seraient sous la menace de sanctions internationales ciblées, cette déclaration prouve à suffisance que l’image de la République démocratique du Congo telle que vendue à l’extérieur ne ressemble pas du tout à la réalité. Car, fait remarquer le tabloïd, pendant que tout le monde n’accordait aucune chance à la Police nationale pour sécuriser avec professionnalisme ces manifestations, le Gouvernement de la République a relevé un défi de taille qui lui a même valu les félicitations de son deuxième bailleur de fonds après la Banque mondiale.
Le Phare titre « Récusé par Tshisekedi et l’opinion nationale : Kodjo sur le point de rendre le tablier » et se penche sur la carrière du « complicateur ».
« Le facilitateur désigné par l’Union Africaine et qui bénéficiait jusque-là de la confiance de la classe politique congolaise est sur le point de présenter sa démission. Récusé publiquement par le leader de l’UDPS tout d’abord il y a plus d’une semaine et ensuite lors du meeting du 31 juillet dernier sur le Boulevard Triomphal, Edem Kodjo n’en peut plus et aurait choisi de rendre le tablier. Dieu merci, le comité de soutien international lui a demandé de patienter un peu jusqu’à sa réunion de demain jeudi pour présenter les raisons pour lesquelles il tient à démissionner, a-t-on appris des sources proches du siège de la facilitation situé dans l’Immeuble Serkas à Gombe. Cependant, il semble que l’ancien Premier Ministre togolais n’a plus le cœur à l’ouvrage après ce désaveu public lui administré par celui qui s’est imposé à ce jour comme le chef de l’opposition congolaise.
Déjà, les signes avant-coureurs de ce désaveu étaient visibles depuis samedi, lorsque la réunion du comité préparatoire annoncée pourtant avec pompe par le bureau du facilitateur avait été reportée sine die. On rappelle que quatre jours avant le retour fracassant du président du comité des Sages du Rassemblement des forces politiques et sociales, Edem Kodjo avait tenu une rencontre avec certaines personnalités sociopolitiques qui se présentaient comme membres du comité préparatoire du dialogue tant attendu. Le lendemain dimanche, à partir de la capitale belge, Etienne Tshisekedi expédiait une lettre cinglante de désaveu tout en mettant en garde l’ancien Premier Ministre togolais contre toute tentative déviationniste, avait-on compris.
La lune de miel entre le Facilitateur et la classe politique, surtout celle se réclamant de l’opposition, n’aura duré que l’espace d’un matin si le comité de soutien ne parvient pas à faire revenir Edem Kodjo de sa décision. Déjà, des noms de son remplaçant circulent, notamment celui de Alpha Oumar Konaré, le tout premier secrétaire général de l’Union Africaine et ancien chef d’Etat du Mali pendant deux mandats de dix ans, après la chute du régime militaire. Il y a aussi celui de Koffi Annan, Prix Nobel de la Paix et trois fois Secrétaire général des Nations-Unies.
« Le facilitateur désigné par l’Union Africaine et qui bénéficiait jusque-là de la confiance de la classe politique congolaise est sur le point de présenter sa démission. Récusé publiquement par le leader de l’UDPS tout d’abord il y a plus d’une semaine et ensuite lors du meeting du 31 juillet dernier sur le Boulevard Triomphal, Edem Kodjo n’en peut plus et aurait choisi de rendre le tablier. Dieu merci, le comité de soutien international lui a demandé de patienter un peu jusqu’à sa réunion de demain jeudi pour présenter les raisons pour lesquelles il tient à démissionner, a-t-on appris des sources proches du siège de la facilitation situé dans l’Immeuble Serkas à Gombe. Cependant, il semble que l’ancien Premier Ministre togolais n’a plus le cœur à l’ouvrage après ce désaveu public lui administré par celui qui s’est imposé à ce jour comme le chef de l’opposition congolaise.
Déjà, les signes avant-coureurs de ce désaveu étaient visibles depuis samedi, lorsque la réunion du comité préparatoire annoncée pourtant avec pompe par le bureau du facilitateur avait été reportée sine die. On rappelle que quatre jours avant le retour fracassant du président du comité des Sages du Rassemblement des forces politiques et sociales, Edem Kodjo avait tenu une rencontre avec certaines personnalités sociopolitiques qui se présentaient comme membres du comité préparatoire du dialogue tant attendu. Le lendemain dimanche, à partir de la capitale belge, Etienne Tshisekedi expédiait une lettre cinglante de désaveu tout en mettant en garde l’ancien Premier Ministre togolais contre toute tentative déviationniste, avait-on compris.
La lune de miel entre le Facilitateur et la classe politique, surtout celle se réclamant de l’opposition, n’aura duré que l’espace d’un matin si le comité de soutien ne parvient pas à faire revenir Edem Kodjo de sa décision. Déjà, des noms de son remplaçant circulent, notamment celui de Alpha Oumar Konaré, le tout premier secrétaire général de l’Union Africaine et ancien chef d’Etat du Mali pendant deux mandats de dix ans, après la chute du régime militaire. Il y a aussi celui de Koffi Annan, Prix Nobel de la Paix et trois fois Secrétaire général des Nations-Unies.
L’histoire rattrape Edem Kodjo
Le choix d’Edem Kodjo avait été commenté dans tous les sens par les observateurs africains et particulièrement congolais. Il y a tout d’abord, ses liens très étroits avec l’ancien dictateur togolais, feu Gnassingbé Eyadema auprès duquel il avait eu à exercer comme Premier Ministre et ministre des Affaires Etrangères durant de nombreux mandats avant de se voir désigné comme secrétaire général de l’Organisation de l’Unité Africaine. C’est durant son mandat et probablement sous son impulsion qu’une crise éclata avec l’admission à l’OUA de la République Arabe Sahraouie Démocratique qui se solda malheureusement par le départ du Maroc de cette organisation panafricaine.
Revenu dans son pays, son ami Eyadema va lui confier d’importantes fonctions au sein plusieurs gouvernements. Le Togo n’a pas pu échapper au vent de la Perestroïka. A l’issue de la conférence nationale, le choix des Togolais tomba sur un brillant avocat, à savoir Me Agboybor, qui ne régna que pendant deux mois avant de se voir chassé par l’armée du général Eyadema. Encore une fois, le dictateur togolais recourut à Edem Kodjo en lieu et place de celui que le peuple togolais réuni en conférence nationale avait librement élu. Voilà le côté sombre de celui qui n’a pas supporté le désaveu public lui balancé en pleine figure par Etienne Tshisekedi à deux reprises ».
Le choix d’Edem Kodjo avait été commenté dans tous les sens par les observateurs africains et particulièrement congolais. Il y a tout d’abord, ses liens très étroits avec l’ancien dictateur togolais, feu Gnassingbé Eyadema auprès duquel il avait eu à exercer comme Premier Ministre et ministre des Affaires Etrangères durant de nombreux mandats avant de se voir désigné comme secrétaire général de l’Organisation de l’Unité Africaine. C’est durant son mandat et probablement sous son impulsion qu’une crise éclata avec l’admission à l’OUA de la République Arabe Sahraouie Démocratique qui se solda malheureusement par le départ du Maroc de cette organisation panafricaine.
Revenu dans son pays, son ami Eyadema va lui confier d’importantes fonctions au sein plusieurs gouvernements. Le Togo n’a pas pu échapper au vent de la Perestroïka. A l’issue de la conférence nationale, le choix des Togolais tomba sur un brillant avocat, à savoir Me Agboybor, qui ne régna que pendant deux mois avant de se voir chassé par l’armée du général Eyadema. Encore une fois, le dictateur togolais recourut à Edem Kodjo en lieu et place de celui que le peuple togolais réuni en conférence nationale avait librement élu. Voilà le côté sombre de celui qui n’a pas supporté le désaveu public lui balancé en pleine figure par Etienne Tshisekedi à deux reprises ».
Le Potentiel titre en manchette, sur le mode interrogatif « Intense consultation à Brazzaville, Dialogue : Sassou peut-il remplacer Kodjo ?».
Ce journal indique que le président Sassou Nguesso du Congo/Brazzaville tient à peser dans la décrispation des tensions pré-électorales chez son voisin, la Rdc, pour autant qu’il travaille en silence depuis un temps, invitant de l’autre côté du fleuve Congo les principaux acteurs de la scène politique congolaise. Le « Rassemblement » ayant définitivement tourné le dos à Edem Kodjo, Sassou reste l’éventuel médiateur dans la crise congolaise, fait remarquer le journal.
Ce journal indique que le président Sassou Nguesso du Congo/Brazzaville tient à peser dans la décrispation des tensions pré-électorales chez son voisin, la Rdc, pour autant qu’il travaille en silence depuis un temps, invitant de l’autre côté du fleuve Congo les principaux acteurs de la scène politique congolaise. Le « Rassemblement » ayant définitivement tourné le dos à Edem Kodjo, Sassou reste l’éventuel médiateur dans la crise congolaise, fait remarquer le journal.
(Comme l’écrivait Le Potentiel au lendemain du retour de Tshisekedi « Rapport des forces politiques - 50.000 contre 1.000.000, il n’y a pas match ». 50.000 étant la capacité de Tata Raphaël « rempli à bloc » et un million une estimation du nombre de gens dans la rue le 27 juillet. Les événements des derniers jours de juillet constituent un poids sur la balance, dans le plateau de l’Opposition. Mais la « partie de bras de fer » engagée à propos du « dialogue » reste la même. C’est bien l’UA qui a désigné le « complicateur » Edem Kodjo, auquel Kinshasa voudrait à présent adjoindre Sassou Nguesso. Il est permis de ne pas être ébloui par la prestation d’Edem Kodjo, et de se demander pourquoi l’UA n’a pas plutôt désigné comme « facilitateur » un ex-président africain ayant « rendu son tablier » sans problème, comme Thabo Mbeki, Jakaya Kikwete ou Goodluck Jonathan. Mais faire rentrer en scène Sassou Nguesso ! Sur le plan intérieur, c’est un spécialiste de la prolongation des mandats, des élections truquées, visiblement décidé à rester président à vie. Du point de vue rdcongolais, c’est l’organisateur de « ratonnades » et d’expulsions brutales au détriment des originaires de RDC, et le « facilitateur » - de loin et a posteriori – des « Concertations nationales » de sinistre mémoire.
Son entrée en scène va faire faire au « Dialogue un pas de plus vers le capharnaüm. La « Communauté internationale » exige que les dirigeants congolais organisent l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel. C’est-à-dire avant la fin de l’année en cours. Soit, au plus tard le 20 novembre prochain. Dans leur argumentaire, ces « grands » du monde évoquent les risques d’une instabilité généralisée en RD Congo, si jamais ce scrutin tant attendu n’était pas organisé dans les échéances prévues. Mais l’instabilité brandie en cas de non-tenue de la présidentielle dans les délais pourrait tout aussi bien surgir à l’issue des scrutins mal organisés dans le timing.
Faites le total : les Congolais, qui doivent impérativement se méfier les uns des autres, sont invités à se rendre à l’invitation d’un « facilitateur » qui ne convainc personne et est donc davantage un « complicateur » et de la « communauté internationale » dont on sait qu’elle ne veut pas que du bien à la RDC et que ses membres se tirent dans les pattes, pour organiser des élections qui ne seront pas crédibles si on les organise dans les délais et qui ne seront pas acceptées si cela ne se fait pas, au cours d’un « dialogue » que chacun définit de façon différente. Etonnez-vous, après ça, que la mayonnaise ne prenne pas ! Tout ce qui est dit du « dialogue » renvoie à la partie de bras de fer engagée entre deux conceptions du « dialogue». JKK a fait étalage de sa volonté de suivre le processus programmé par la CENI, et l’opposition « conclaviste » de son soutien à Tshisekedi. Le « Dialogue » sombrera dans l’insignifiance si Kodjo ne parvient pas à y obtenir la présence au moins de l’UDPS, désormais renforcée d’une bonne partie de l’Opposition. L’UDPS persiste dans son attitude habituelle : répondre « Oui, Mais… » et développer le « mais » en une suite successive de revendications.
Ce que la MP veut par dessus tout c'est un Dialogue National similaire aux Concertations Nationales, un forum sévèrement surveillé, formaté à l’avance et dont les résolutions seront transmises au « Chef de l'Etat » qui a son tour les transmettra aux institutions nationales pour analyse, observation et exécution éventuelle. Dans ce cas, l'UDPS ne voit pas pourquoi elle participerait à un tel forum inutile.
L'UDPS veut obtenir la garantie que les Résolutions du Dialogue National seront impératives et opposables à tous et désire avoir, quant à la liberté des débats et la sécurité des participants, des garanties internationales. Dans un premier temps, il s’agissait d’en confier toute l’organisation à la MONUSCO et peut-être même de se réunir à l’étranger. Plus récemment, il s’agit d’un « encadrement » par une brochette d’organisations qui devrait comprendre l’ONU, l’UE, l’UA, l’OIF et les USA.
En caricaturant à peine les choses, on pourrait dire que la MP a pour idéal une sorte de « Congrès du PPRD et alliés + quelques invités », axé sur la perpétuation du régime actuel, et que l’UDPS verrait volontiers une sorte de Tribunal de la Communauté Internationale se charger enfin de « régler le contentieux électoral de 2011 », c’est-à-dire, dans l’imaginaire udepsien , de proclamer Tshisekedi président.
Si un tel Tribunal existait, il commencerait par mettre équitablement aux fers tant Kabila que Tshisekedi, pour avoir l’un et l’autre tenté de prendre le pouvoir après des élections NULLES en 2011.
En effet, les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. En d’autres termes, il y a en RDC un Président, des ministres, des autorités DE FAIT. Il n’y en a plus aucune qui puisse légitimement se dire « autorité de droit ». NdlR)
Son entrée en scène va faire faire au « Dialogue un pas de plus vers le capharnaüm. La « Communauté internationale » exige que les dirigeants congolais organisent l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel. C’est-à-dire avant la fin de l’année en cours. Soit, au plus tard le 20 novembre prochain. Dans leur argumentaire, ces « grands » du monde évoquent les risques d’une instabilité généralisée en RD Congo, si jamais ce scrutin tant attendu n’était pas organisé dans les échéances prévues. Mais l’instabilité brandie en cas de non-tenue de la présidentielle dans les délais pourrait tout aussi bien surgir à l’issue des scrutins mal organisés dans le timing.
Faites le total : les Congolais, qui doivent impérativement se méfier les uns des autres, sont invités à se rendre à l’invitation d’un « facilitateur » qui ne convainc personne et est donc davantage un « complicateur » et de la « communauté internationale » dont on sait qu’elle ne veut pas que du bien à la RDC et que ses membres se tirent dans les pattes, pour organiser des élections qui ne seront pas crédibles si on les organise dans les délais et qui ne seront pas acceptées si cela ne se fait pas, au cours d’un « dialogue » que chacun définit de façon différente. Etonnez-vous, après ça, que la mayonnaise ne prenne pas ! Tout ce qui est dit du « dialogue » renvoie à la partie de bras de fer engagée entre deux conceptions du « dialogue». JKK a fait étalage de sa volonté de suivre le processus programmé par la CENI, et l’opposition « conclaviste » de son soutien à Tshisekedi. Le « Dialogue » sombrera dans l’insignifiance si Kodjo ne parvient pas à y obtenir la présence au moins de l’UDPS, désormais renforcée d’une bonne partie de l’Opposition. L’UDPS persiste dans son attitude habituelle : répondre « Oui, Mais… » et développer le « mais » en une suite successive de revendications.
Ce que la MP veut par dessus tout c'est un Dialogue National similaire aux Concertations Nationales, un forum sévèrement surveillé, formaté à l’avance et dont les résolutions seront transmises au « Chef de l'Etat » qui a son tour les transmettra aux institutions nationales pour analyse, observation et exécution éventuelle. Dans ce cas, l'UDPS ne voit pas pourquoi elle participerait à un tel forum inutile.
L'UDPS veut obtenir la garantie que les Résolutions du Dialogue National seront impératives et opposables à tous et désire avoir, quant à la liberté des débats et la sécurité des participants, des garanties internationales. Dans un premier temps, il s’agissait d’en confier toute l’organisation à la MONUSCO et peut-être même de se réunir à l’étranger. Plus récemment, il s’agit d’un « encadrement » par une brochette d’organisations qui devrait comprendre l’ONU, l’UE, l’UA, l’OIF et les USA.
En caricaturant à peine les choses, on pourrait dire que la MP a pour idéal une sorte de « Congrès du PPRD et alliés + quelques invités », axé sur la perpétuation du régime actuel, et que l’UDPS verrait volontiers une sorte de Tribunal de la Communauté Internationale se charger enfin de « régler le contentieux électoral de 2011 », c’est-à-dire, dans l’imaginaire udepsien , de proclamer Tshisekedi président.
Si un tel Tribunal existait, il commencerait par mettre équitablement aux fers tant Kabila que Tshisekedi, pour avoir l’un et l’autre tenté de prendre le pouvoir après des élections NULLES en 2011.
En effet, les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. En d’autres termes, il y a en RDC un Président, des ministres, des autorités DE FAIT. Il n’y en a plus aucune qui puisse légitimement se dire « autorité de droit ». NdlR)
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